Noirs dessins

Dans le noir intégral je vis la cécité

Phoebus cet infernal ennemi de la nuit

Peut, là bas, s'installer, fuyant l'opacité

Dans cette pièce elle est, et le noir m'instruit




Au savoureux ballet des aveugles caresses

Du bout de mes doigts fins je cherche ses tendresses

Et ma bouche en relais suçote à tâtons

Ce qui s'offre à sa faim, collines ou vallon




Où Vénus a choisi d'installer ses quartiers,

Point besoin de mes yeux pour suivre le désir

Qui court sur le soyeux, avide de trahir

Ton silence en sursis, volé au sablier.




Le moment est venu de saillir tes reins

Le chemin est connu, Éros est mon parrain

Dans le noir absolu, farouche, tu jouis

Et sur mon chevalet tu te pâmes éblouie.

l'iconoclaste

Quand le pinceau bande ses efforts.

Je trouve que ces parenthèses - et leur contenu - dans le titre nuisent grandement à ce texte qui mérite mieux que cette interrogation déplacée.

Nilo, protecteur.

capodastre

j'apprécie la concision du commentaire

nilo

oui...Réflexion faite c'est superfétatoire

l'icono

J'ai bien aimé, sans être réellement emballé. Je trouve que le 'collines ou vallon' est un cliché qu'il faut absolument éviter en parlant des courbes d'un corps, tant il a servi.

Z.

Zlatko

oui je sais il y a des mots éculés, mais j"ai le défaut d'écrire vite et comme cela "me vient"

et comme je suis d'un naturel paresseux...

L'icono