La ronde

La ronde



Nos regards dissipés et les paroles vaines
L’amour t’en souviens-tu... Tout est bien loin déjà
L’alliance aux mille feux tant d’années qui nous mènent
Aux Roses annuelles où le rose s’en va

Aux rides trahissant l’infini sous l’étoile
L’agonie dans son ciel où ton âme se voile
D’un silence haletant chaque nuit d’infortune
Et mon pas de géant qui n’atteint pas la lune

Sous le phare des néons chaque jour finissant
Au tissé de nos draps à recoudre le temps
Où se couchent les anges... Où se glisse ta peine
Dans ton ventre en sursis… Au maillon qui t’enchaîne

Mille années de lumière au brillant de tes doigts
L’imparfait de ton rêve étranger à nos lèvres
Tant de lustres et sans yeux
Tant de froides lueurs
Tant de gestes effacés dans nos lits sans le cœur…

Tant de nords et de vides aux aurores opalines
Tant d’hivers… Et puis toi… Dans mes mains orphelines
Où ton ombre s’étire
Un fantôme à l’étroit
Où sa ronde se mire au miroir de toi…

Hésitation avant de commenter puisque je ne suis pas très tendre en général avec tes textes et je sais que c'est peu agréable à la lecture. Sauf que c'est aussi une marque de constance : je passe à chaque fois.

Ici j'ai vu par exemple :

'Mille années de lumière au brillant de tes doigts'
'L’amour t’en souviens-tu... Tout est bien loin déjà'
'Tant de gestes effacés dans nos lits sans le cœur…'

Pour moi encore trop de clichés un peu mièvres, et une sorte de grandiloquence qui me gêne. Mais je lis toujours attentivement.

Z.

je ne suis pas d'accord avec ce terme de grandiloquence, moi j'aime ces couleurs, ces associations de mot, le seul dommage est que ce ne soit pas en réels alexandrins, les féminins pluriels sont traîtres et les liaisons flingues la métrique

Peut être que l'on ressent trop la recherche pour le sens (le fond).

Etant une grande sentimentale, il est vrai que chaque fois que j'aborde tes textes, j'en ressors toujours émue.

J'aime la façon dont tu écris ce que tu ressens, que tu vis ou a vécu.

Et côté "musicalement" : tout est en place pour.