Allez voir chez Ronsard

Je passe derrière eux, poètes renommés,
Qui ont fait la moisson des mots et des idées
Pour trousser des poèmes en deux temps, trois mouv 'ments
Des poèmes écrits pour traverser le temps.

Je passe derrière eux poètes renommés,
Qui ont tout raconté sur les passions des hommes
Ne laissant derrière eux que la paille et le chaume,
Ils ont pris le bon grain, m'abandonnant l'ivraie.

Je passe derrière eux poètes renommés
Et dois m'accommoder de ce pauvre pactol
Pour glaner en mon temps un p'tit brin de succès
En écrivant des trucs que le souffle d’Éole

Se fera un plaisir malin de disperser ;
Et si ces salopards mes poèmes décrient,
Je leur dirai ' Messieurs les fantômes consacrés,
Allez donc chez Ronsard, pour y voir si j'y suis' .

L'iconoclaste

L'idée est sympa, mais le pastiche demande plus de doigté: deux vers au moins dépassent les douze syllabes.
100 fois sur le métier, etc.

merci vieux chien pour ta veille constante hélas je ne suis pas tisserand et pour tout dire un peu obtu, comme tu l'as deviné j'écris 'comme cela vient, d'une traite et ne me relis pas' quel dommage, j'aurais pu atteindre des sommets

bien à toi

l'icono

Laissons les sommets pour ceux qui y croient.
Mais gagner un peu en efficacité, certainement.
C'est marrant, ce refus du "travail", comme si la pouésie, ça allait de soi, hop! sans effort...
Peut-être un petit oubli du lecteur, pour qui on écrit, normalement ?

pour soi, et heureusement.

écrire pour quelqu'un c'est écrire dans un but, de convaincre, de séduire, d'embrouiller, d’éveiller, de baiser ou de vendre. écrire pour soi c'est se laisser rêver, ou travailler sur/pour soi c'est selon. et la métrique vient d'elle même comme le rythme en musique. la connaitre est utile d'un point de vue culturel oui, l'appliquer ne l'est pas forcement

flo a écrit:pour soi, et heureusement.

écrire pour quelqu'un c'est écrire dans un but, de convaincre, de séduire, d'embrouiller, d’éveiller, de baiser ou de vendre. écrire pour soi c'est se laisser rêver, ou travailler sur/pour soi c'est selon. et la métrique vient d'elle même passé un certain cap, tout comme le rythme en musique. la connaitre est utile d'un point de vue culturel oui, l'appliquer ne l'est pas forcement

Ce que j'entends par souci du lecteur, et je pense que tu avais très bien compris, pourrait, paradoxalement, s'exprimer tout à fait autrement par respect de soi-même ou du travail fini.

Je crois que tu confonds les produits, écrits dans un but putassier, et les tentatives artistiques dans lesquelles partage et connivence ne sauraient être oubliées.

Pour ce qui est de la métrique, ou de la "mesure", elle est partout. La phrase est rythme. Le vers, rythme par excellence.
Ce qui ne signifie pas alexandrins, octo, etc. Rythme, mesure, flux.
L'ignorance est un boulet.
La répétition des carcans passés, aussi.
La liberté passe par la connaissance.
Voilà.
A plus

c'est déjà plus à propos, mais laisse les gens apprendre, ou apprend a critiquer/enseigner quand t'es disposé à, sinon tu bats du mou. l'écrit est une activité parmi d'autres, je pense que tu la prend un peu trop au sérieux (c'est bon me ressort pas la grammaire générative c'est pas la peine), et si la liberté passe par la connaissance, le plaisir passe probablement par son oubli

et oui, les vieux, en général, ça pue. mais ça fait de bons collègues tant qu'y ont pas perdu la boule.

Die Nuance, Kamerad!

Flo, j'aurais été assez d'accord avec toi, s'il n'y avait eu l'inutile et malsain: "les vieux, en général, ça pue".

simple constatation occasionnelle, certains puent, pas tous, c'est comme les gosses les fleurs et les clébards.

la bise et sans rancune, juste une envie passagère de jouer au con, et t'avais l'air pas mal loti dans le genre. hop je m’arrête là, envoie du texte;)

flo a écrit:simple constatation occasionnelle, certains puent, pas tous, c'est comme les gosses les fleurs et les clébards.

la bise et sans rancune, juste une envie passagère de jouer au con, et t'avais l'air pas mal loti dans le genre. hop je m’arrête là, envoie du texte;)

Sans rancune- et après tu me traites de con ?
Il me semble que je ne manie pas l'insulte... En revanche, voici un lieu d'écriture où: on n'aime pas les critiques formelles (et, à mon avis, ce sont les seules instructives, celles qui tentent de s'appuyer sur le rythme, l'analyse- par delà les jaimejaimepas); on copine plus qu'on critique; on fait bande; on insulte copieusement à l'abri derrière son clavier.
Pour le texte, j'en ai envoyé un.
Un texte de con. Qui pue. Qu'est nul. Merci beaucoup.

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Apparemment, ça s'entend comme on veut.

tu permets qu'on lise ! 2 minutes ! j'arrive

Bon j'ai pas supprimé non plus tes propos un tantinet injurieux aussi dans l'autre texte , j'ai par contre verrouillé le sujet . Donc même tarif ici.

Et maintenant STOP !!!!!!!

Putain, c'est gavant à la fin.
Alors, la modération est de bonne composition mais il faudrait voir à ne pas la pousser dans ses retranchements.
En particulier, ne pas attaquer le lieu d'écriture où si tu vois ce que je veux dire.

Nilo, vieux et con à la fois.

Bon, comme le vieux klebs perdu avec ses colliers est parti je libère ce texte.

Nilo, et Hop !