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L'Adieu
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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L'Adieu
L’Adieu
Le soleil décline derrière les cimes
Le crépuscule s’empare des vallées
S’épandent dans les abîmes.
Des ombres pleines d’une fraîcheur parfumée.
Au loin telle une barque d’argent, la lune
Accède lentement dans l’étendue encore bleue du ciel
Ridant à peine les eaux de la lagune
Un souffle léger parle aux oreilles
Au-delà des pins sombres
Un ruisseau bruisse doucement
Pour enchanter le théâtre des ombres
En harmonie avec le vent.
Les fleurs palissent en teintes obscures
La terre respire, gagnée par le silence
Pour enfouir dans le sommeil d’ultimes murmures
Les hommes fatigués regagnent leurs espérances.
.
Le bonheur oublié et la jeunesse
Peuplent le monde enchanté de leurs rêves
Ils assouvissent enfin leurs désirs en toute allégresse
A la faveur de la nuit tout n’est plus que trêve.
La tête des oiseaux s’incline en silence
Le monde s’endort alors que le vent fraîchit
Et le cœur chargé de souffrance
Une lyre à la main j’attends mon ami.
Je t’attends pour un dernier adieu
Je languis mon ami de goûter à tes cotés
La beauté de ce soir merveilleux
Parmi les chemins touffus de la forêt.
Quand tu descendras de cheval
Je te tendrai la coupe de l’amitié éternelle
Avec une collation frugale
Avant que tu te remettes en selle.
Il vint mon ami et je lui ai demandé
Où dans ce monde il irait
Il parla, sa voix était voilée
Je regagne dit-il, un lieu secret.
Là où je vais, à parcourir les montagnes
Je cherche le repos pour mon cœur désormais solitaire
Je ne veux plus que personne m’accompagne
Je pars pour mourir aux confins de cette terre.
Tu seras de ce monde ma dernière belle image
J’éviterai dès lors les hommes et leur stupidité
Mon ami, je me retire en cet ermitage
Où les pierres du Hoggar ont scellé notre amitié.
LOUP – 1er mars 2012
2.Le soleil décline derrière les cimes
Le crépuscule s’empare des vallées
S’épandent dans les abîmes.
Des ombres pleines d’une fraîcheur parfumée.
Au loin telle une barque d’argent, la lune
Accède lentement dans l’étendue encore bleue du ciel
Ridant à peine les eaux de la lagune
Un souffle léger parle aux oreilles
Au-delà des pins sombres
Un ruisseau bruisse doucement
Pour enchanter le théâtre des ombres
En harmonie avec le vent.
Les fleurs palissent en teintes obscures
La terre respire, gagnée par le silence
Pour enfouir dans le sommeil d’ultimes murmures
Les hommes fatigués regagnent leurs espérances.
.
Le bonheur oublié et la jeunesse
Peuplent le monde enchanté de leurs rêves
Ils assouvissent enfin leurs désirs en toute allégresse
A la faveur de la nuit tout n’est plus que trêve.
La tête des oiseaux s’incline en silence
Le monde s’endort alors que le vent fraîchit
Et le cœur chargé de souffrance
Une lyre à la main j’attends mon ami.
Je t’attends pour un dernier adieu
Je languis mon ami de goûter à tes cotés
La beauté de ce soir merveilleux
Parmi les chemins touffus de la forêt.
Quand tu descendras de cheval
Je te tendrai la coupe de l’amitié éternelle
Avec une collation frugale
Avant que tu te remettes en selle.
Il vint mon ami et je lui ai demandé
Où dans ce monde il irait
Il parla, sa voix était voilée
Je regagne dit-il, un lieu secret.
Là où je vais, à parcourir les montagnes
Je cherche le repos pour mon cœur désormais solitaire
Je ne veux plus que personne m’accompagne
Je pars pour mourir aux confins de cette terre.
Tu seras de ce monde ma dernière belle image
J’éviterai dès lors les hommes et leur stupidité
Mon ami, je me retire en cet ermitage
Où les pierres du Hoggar ont scellé notre amitié.
LOUP – 1er mars 2012
wielkiwilk- MacadAdo
- Messages : 114
Date d'inscription : 06/09/2009
Age : 77
Localisation : HAINAUT FRANCAIS
Re: L'Adieu
Un très beau poème qui me surprend quand même. On dirait - un testament.
Mais je te connais - c'est la forme qui t’attire, surtout pour ce climat de sérénité.
Toujours fidèle adepte de la forme classique, tu erres entre les deux manières d’écrire – ancienne (versification) et moderne (libre). Le sujet se prête mieux à la première. J'avoue que je te préfère quand même moins classique (voir pathétique).
J'ai beaucoup aimé.
Cordialement Solweig
Mais je te connais - c'est la forme qui t’attire, surtout pour ce climat de sérénité.
Toujours fidèle adepte de la forme classique, tu erres entre les deux manières d’écrire – ancienne (versification) et moderne (libre). Le sujet se prête mieux à la première. J'avoue que je te préfère quand même moins classique (voir pathétique).
J'ai beaucoup aimé.
Cordialement Solweig
solweig- MacadMalade
- Messages : 499
Date d'inscription : 05/09/2009
Age : 74
Localisation : Szczecin/Sablé-sur-Sarthe
Re: L'Adieu
Je l'ai lu et plein d'images sont apparues..je l'ai lu comme on regarde un film, avec des airs de cowboys et la sagesse indienne, un mélange aussi de genres...bref, ya de quoi se mettre sous la dent ! et même si en effet, il annonce une fin, je n'y ai pas lu de tristesse.
_________________
LaLou
Re: L'Adieu
Un poème
Un cadeau
Un partage
De bien belles qualités dans ce texte touchant accompagné d'images qui permettra aux lecteurs de se situer dans le contexte.
Contente de te lire à nouveau.
Un cadeau
Un partage
De bien belles qualités dans ce texte touchant accompagné d'images qui permettra aux lecteurs de se situer dans le contexte.
Contente de te lire à nouveau.
Re: L'Adieu
Un inventaire des choses solides qui ont forgé une amitié.
Un inventaire fait de sable et de vent.
Des grains de sable et des gouttes de pluie, l'un n'étant finalement que le fils de l'autre et du vent.
Tout concourt à cette attente, pour celui qui connait le désert en tout cas c'est une évidence.
Beau texte-amant.
Nilo, ce n'est qu'un au-revoir.
Un inventaire fait de sable et de vent.
Des grains de sable et des gouttes de pluie, l'un n'étant finalement que le fils de l'autre et du vent.
Tout concourt à cette attente, pour celui qui connait le désert en tout cas c'est une évidence.
Beau texte-amant.
Nilo, ce n'est qu'un au-revoir.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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