L’absence en absinthe

Ofelie Lun 5 Mar - 7:07

J'ai dessiné tes yeux
Comme une virgule de lune
Un peu de mordoré
Comme un soupçon d’écume
Juste, de mémoire
Souvenir d’un soir..
Entends-tu la brise
Et les vagues qui s’écrasent
Sur les rochers noirs ?
Non !Ne prends pas ma main
J’aurais trop envie
Trop envie de te suivre
Là-bas au-delà de la dune
A l’endroit où le ciel et la mer s’épousent
Trop envie d’entendre ta voix.
Sous les pins parasols
Je me suis endormie…
Un an,deux ans,dix ans.
La lumière est si douce
Au matin de chaque jour
Et l’absence en absinthe
Je vis
Je vis.
J’ai dessiné ta bouche
Du bout des doigts dans le carmin
Sans en connaître le goût
Juste à y penser…
Je l’ai habillée vanille
Glycine, capucine.
J’ai fermé les yeux
Et le vent goulûment
M’a volé un baiser.
Sens-tu les œillets de poètes
Chatouiller tes narines
Eclatants de couleurs
En cette belle journée ?
J’ai dessiné ton front
Comme un parchemin
J’y ai écrit mon nom
Tatouage éphémère
Et tu as ri.
J’ai aimé les ridules
Au coin de tes yeux
De ta bouche.
Et j’aurais bien joué
A mon tour
La voleuse de baiser.

Nilo Mar 6 Mar - 11:13

C'est un beau texte.
Enfin, quand on fait l'EFFORT de le lire parce que vraiment tes choix graphiques (police, inclinaison et taille conjuguées) sont largement de nature à repousser le lecteur.
Enfin, j'espère que d'autres après moi feront l'EFFORT de te lire.

Nilo, épuisé.

Ofelie Mar 6 Mar - 17:16

Désolée Nilo pour cet effort imposé . Ci-dessous plus lisible

L’absence en absinthe
J'ai dessiné tes yeux
Comme une virgule de lune
Un peu de mordoré
Comme un soupçon d’écume…
Juste…. de mémoire
Souvenir d’un soir..
Entends-tu la brise
Et les vagues qui s’écrasent
Sur les rochers noirs ?
Non…. ne prends pas ma main
J’aurais trop envie
Trop envie de te suivre
Là-bas au-delà de la dune
A l’endroit où le ciel et la mer s’épousent…
Trop envie d’entendre ta voix…..
Sous les pins parasols
Je me suis endormie…
Un an…deux ans….dix ans.
La lumière est si douce
Au matin de chaque jour
Et l’absence en absinthe
Je vis…je vis…
J’ai dessiné ta bouche
Du bout des doigts dans le carmin
Sans en connaître le goût
Juste à y penser…
Je l’ai habillée vanille
Glycine, capucine….
J’ai fermé les yeux
Et le vent goulûment
M’a volé un baiser…
Sens-tu les œillets de poètes
Chatouiller tes narines
Eclatants de couleurs
En cette belle journée ?
J’ai dessiné ton front
Comme un parchemin
J’y ai écrit mon nom
Tatouage éphémère
Et tu as ri…
J’ai aimé les ridules
Au coin de tes yeux
De ta bouche..
Et j’aurais bien joué
A mon tour
La voleuse de baiser…

spandrell Mar 6 Mar - 23:21

Un poème et une ambiance comme ces premiers amours d'été, j'ai bien aimé cette lecture et la forme initiale ne m'a pas dérangé, elle a peut-être même apportée comme une fraîcheur toute naturelle, c'est le même flafla des filles rencontrées durant ces étés adolescents au romantisme authentique.

Lalou Mer 7 Mar - 12:24

Oui, un texte féminin à souhait et j'ai vraiment aimé ce passage :

"Je l’ai habillée vanille
Glycine, capucine….
J’ai fermé les yeux
Et le vent goulûment
M’a volé un baiser…
Sens-tu les œillets de poètes
Chatouiller tes narines
Eclatants de couleurs
En cette belle journée ?"

Ofelie Ven 9 Mar - 19:35

Authentiquement féminin...tout moi finalement

Merci à vous

zenobi Jeu 15 Mar - 19:50

Tout comme Lalou.

printemps d'avril Ven 16 Mar - 13:35

Très beau texte empli d'une présence féminine, d'un atmosphère d'intimité très réussi....

J’ai dessiné ta bouche
Du bout des doigts dans le carmin
Sans en connaître le goût
Juste à y penser…
Je l’ai habillée vanille
Glycine, capucine….
J’ai fermé les yeux
Et le vent goulûment
M’a volé un baiser…

flower