La coupe et l'aiguille

La coupe et l'aiguille

Je présente ma coupe
vide… les mots ruissellent
et mon cœur sonne creux

Le fil de mes pensées
par le chas d’une aiguille
croise l’invisible

À moins de n’être rien
la mission est impossible
car la mise sur terre
enfante souvent misère

À mille point de couture
je reprise l’absurde
et j’habille de patience
mes rêves rapiécés

.

Un surréalisme précis pour habiller un malaise, tu raccomodes bien tout ça...

et j’habille de patience
mes rêves rapiécés


J'aime ce surréalisme si près de la réalité qu'il forme une image forte.

Sympa.
Le côté chantonné mériterait un rythme plus constant.