L'oeuvre de l'ambre

J'ai vendu en brocante et mon coeur et mon âme,
des mots qui autrefois tranchaient comme une lame.
Dans les bas-fonds des bourgs j'ai vidé mon esprit
des leçons d'un passé que je n'ai pas compris.

J'aimais des jours aigus le reflet de l'or pur
volé aux malaisiens de Kuala Lumpur.
Mais d'obscure fortune en vaine surrenchère
rien ne valait le prix de son corps en jachère.

Un tube de ciel bleu, un tube d'arbres verts,
j'ai voulu tout repeindre et reprendre à l'envers
esquissant au crayon de nouvelles images
mais l'estompe et mes doigts ont fait d'autres dommages.

Pour ignorer enfin ma propre déraison,
dans mon rêve opiacé j'injecte le poison
puis le matin revient, ma haine dort encore
dans mon lit dévasté et s'éveille en pécore.

Me faut-il être fou, être vieux, être mort ?
Où pourrai-je essayer d'oublier mes remords ?
Sa jeunesse éternelle est bien l'oeuvre de l'ambre
dites-lui s'il-vous-plait que je pars en décembre.

Mélancolique et beau... j'aime bien ça.

Un tube de ciel bleu, un tube d'arbres verts,
j'ai voulu tout repeindre et reprendre à l'envers
esquissant au crayon de nouvelles images
mais l'estompe et mes doigts ont fait d'autres dommages.

J'aime énormement cet extrait- l'inspiration vient de là.
Cordialement Solweig

Un tube de ciel bleu, un tube d'arbres verts,
j'ai voulu tout repeindre et reprendre à l'envers
esquissant au crayon de nouvelles images
mais l'estompe et mes doigts ont fait d'autres dommages.

La même admiration ...

merci à vous 3 c'est de ce tube de ciel bleu qu'est arrivé le reste