Vous qui osiez aimer

Vous qui osiez aimer, me parliez-vous de vague,
de mots qu'on entend plus, de l'âme qui divague ?
Quand en vous les démons insufflaient les enfers
vous désiriez la mort aux bras de Lucifer.

Vous qui osiez aimer le charme, l'insolence,
la fougue d'un torrent plutôt que l'indolence ;
sous le feu d'un brasier se brûlaient vos amants,
ils seront pour mémoire étoile au firmament.

Vous qui osiez aimer les longues nuits d'orage
les volcans déchaînés, impétueux, sauvages,
vous n'avez jamais craint l'accord à l'unisson,
le goût de vos parfums quand naissaient vos frissons.

Vous qui osiez aimer trembler comme la terre
vous appeliez l'amour une oeuvre humanitaire
mais qui vous sauvera vous la dame au grand coeur ?
Les tempêtes souvent font les sables vainqueurs.

Vous qui osiez aimer en soumise rebelle,
vous fûtes dans un songe une rare isabelle,
un souffle au crépuscule en habit vermillon
depuis la chrysalide au tendre papillon.

Ta plume élégante est bien attirante.

J'aime vraiment te lire car tes vers sont comme les ruisseaux qui coulent gentiment au fil de leurs parcours.

et bien moi j'ai osé aimé ma lecture et sans me forcer
un poème qui offre un agréable moment
mes amitiés

J'aime moi aussi votre plume élégante, mais il me manque l'émotion...j'en ignore la raison.

merci à vous 3
ça ne se commande pas printemps d'avril chacun à sa façon d'entrer dans un poème et parfois on ne ressent pas ce que d'autres ressentent