Journal de bord

Pour un devoir à la bourre d'un petit frangin j'ai pondu çoa, il lui fallait inventer un animal, faire quelque chose sur ordinateur le représentant et écrire un texte ou article faisant cas de lui, si qqun pouvait me faire une critique rapide ou souligner les points qui passent de travers ce serait cool, là j'ai pas trop le temps ni le recul et je dois lui envoyer ça avant ce soir, le pavé central me parrait bancal

des bisous !


La terreur a envahit mon âme et je ne saurais relater avec clarté l'évennement qui se produisit cette nuit à environ 15 lieues de la côte nord-est de New Providence, alors que Marry et moi discutions sur l'arrière pont.

Nous naviguions à voiles rabattues et l'équipage dormait depuis un certain temps quand s'alluma par dieu sait quelle sorcellerie, à une distance que j'évaluerait de deux lieux à tribord du navire, une lumière vive et bleutée surplombant légèrement la surface de l'eau ; Marry et moi sommes restées sans mot dire un long moment, scrutant la chose, jusqu'a ce que, sifflé par la vigie, l'un de nos bateaux de peche se dirige vers la lueur.

Quand le bateau arrivit à petite distance de la lueur le remous des vagues se fit plus fort, plus présent, jusqu'à ce qu'une gueule à l'anatomie complexe, anguleuse et luisante, surgisse de la mer, attirant les flots et empechant toute fuite à l'équipage, avant de se rabattre en un mouvement brusque, faisant disparaitre sous nos yeux neuf metres de bois, de voiles et d'hommes de l'équipage. Nous étions terrifiées. Alors que l'animal laissait encore paraitre sa lueur sous les flots un son commença à se faire entendre, un appel sourd, crispant et inarticulé, tout juste audible, mais quand bien même, nul n'aurait sut entendre autre chose. Je me plait à penser qu'il pourrait s'agir de l'appel infernal des sirènes relaté par les anciens grecs. La fuite ou la mort semblent devant cet être d'inutiles pensées, seuls demeurent la paralysie et la peur. Quand l'appel se tût enfin, ce fut pour laisser place à la noirceur d'un océant qui ne serait plus jamais le même.

Il semblerait que la vigie Mary et moi sommes seuls à avoir assisté à l'évennement. A l'aube J'ai appris que Rakham avait envoyé la vigie en quarantaine et me suis empressée de dessendre voir ce qu'il en était, dans l'espoir qu'il puisse appuyer mes dires... Le spectacle fut effrayant. il semblerait que son esprit ait dévié vers une aliénation batarde, naviguant désespérément entre crises de rires crispés et gluturaux et peurs hystériques et répugnantes entâchées de crachats et de gestes obscènes... La faiblesse de cet homme me répugne autant qu'elle me hante.

La disparition du navire de peche n'a pas été expliquée à l'équipage et continue de faire parler, ça bavarde de rêves agités et de prémonitions de mer houleuse. Rakham a ordonné de s'éloigner de la côte et se diriger vers le nord en direction des îles Abaco.. cet imbécile ignore qu'il s'agit de la direction qu'a pris le monstre.

Anne Bonny, vendredi 16 Mai 1719

Moi, elle me paraît bien cette bestiole... Peut être avec un peu moins de premier plan ? et un peu plus d'arrière plan ?
(je dis ça, je dis rien)

vui j'ai fait nawak sur la perspective et pas eu le temps de rattraper c'était du vite fait mal fait, m'enfin j'ai dit au frangin de dire qu'y l'avait fait avec moi et que j'avais voulu speeder

On ne peut s'empêcher de penser à Lovecraft

effectivement c'est un gros clin d'oeil new providence se situe loin au sud de l'univers de lovecraft, et la bestiole s'en retourne là haut à la fin, idem pour les personnages c'est de l'historique

cthulu est une copine de récits depuis un moment ^^