Absence

Et déjà le matin vient dévorer ta peau,
Et chaque heure qui passe
Tu es un peu plus loin et je tombe en lambeaux
Comme la nuit trépasse.

Vers qui dois-je prier? Le monde est froid dehors
Alors que tu soupires,
Et tu sembles échapper au temps qui nous dévore
Autant qu'à mes désirs...

Je fantasme sur moi tes grands yeux sacrés,
Et tes poings, et tes poings,
Et m'imagine temple aux colonnes marbrées;

Es-tu le Dieu Mystère au fond d'un lit sans fin?
La lune est morte au loin,
Et ta source jamais ne rassasie ma faim...

Comme un sonnet qui n'en serait pas un.
Après tout on s'en moque de savoir si c'est ou si ce n'est pas.
C'est un poème.
Avec une forme et beaucoup de fond.

Nilo, cahier d'appel.

Clic-Dédé. Pas le choix, j'ai cliqué je dois signer. C'est le contrat.
Et bien je vais vous dire, je ne suis pas mécontent de ce coup de dé qui met un coup de pied au cul du hasard.
D'accord ça fait deux commentaires de moi à la suite. Et alors, ça les vaut.

Nilo, billet d'excuse.

Un clic-Dédé de Nilo

Il a la main chanceuse et j'en profite

Un superbe poème nostalgique qui se perd dans l'oubli et les regrets

Mais que j'ai dégusté au présent sans regret ni souci

Sylvie

Que voulez-vous, le hasard " sonne " où il veut...

Bonjour Mojito.
Il y a des poèmes comme ça, qui ne s'encombrent pas de mots savants. Non, des mots de tous les jours, bien agencés, et ça vous remue, beaucoup.

Messaline

Très beau. J'aime bien.

j'aime beaucoup le rythme de ce beau texte
et la vénération amoureuse qui s'en dégage.
Intense.

PUtch DéDé

Un texte fort bien écrit qui méritait cette remontée

Dommage que l'auteur ne nous offre pas d'avantage, mais au moins d'autres pourront le lire.

Sylvie

un très beau texte. la ville, l'érotisme, le petit jour. tout a fait ce que j'aime lire.

Je m'étonne de ne pas avoir commenté ce poéme dont je me souvenais. C'est chose faite pour dire combien j'apprécie sa finesse de dentelle.

Swann, reviens nous voir, Pierre...

Très poétique, prenant au coeur.

Il m'avait échappé et pourtant je l'aime !

H.

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quinzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Que de louanges pour ce poème !
Alors moi je vais vous dire ce que j'en pense, sans complaisance, je ne vais pas être gentil, ni tolérant, eh bien voilà j'en pense que... Zut ! J'aime aussi.