Icare

Certains jours, l'univers nous séduit en esprit,
Se montre cohérent, se laisse un peu connaître,
Offre quelques aspects dont nous nous rendons maîtres...
D'autre jour, obstiné, il demeure incompris.

Je ne suis pas de ceux qui veulent à tout prix
Comprendre ce qu'on voit aux multiples fenêtres.
Je ne suis pas de ceux qui veulent sonder l'Être.
Je veux juste classer le peu que j'ai appris.

J'aimerais surmonter l'inquiétant désarroi
Qu'induit l'opacité de certaines parois,
Même si nous savons qu'elle n'est qu'apparente;

Savoir si le cosmos, sur ses bords, est ouvert
Aux abords cristallins de nouveaux univers:
Déchiffrer ce grimoire aux pages transparentes.

J’adore !

C’est cette curiosité qui nous a poussé d’aller au plus loin de notre savoir – pourtant il y a des portes qui nous sont encore fermées.
Je vous suggère de lire la poésie de Wislawa Szymborska (prix Nobel) – quoi que je ne suis pas sûre de trouver la traduction de tous ses poèmes en français, on s’y mettra !

Cordialement Solweig

Beaucoup aimé celui la aussi!

Le rythme est parfait, comme toujours.
Mais, là, j'ai été un peu déçu. C'est un thème qui m'est cher, aussi. Et j'aurais aimé quelque chose de plus déchiré, de plus tendu. Icare n'est pas Dédale !
Il y a un vertige dans la chute d'Icare. Je ne l'ai pas senti.