Pastèque

Qui voudrait moudre son nez pour débouler comme un singe,
Qui serait assez citron pour nager dans l'alluvion ?
Tous les jours j'ai le facteur qui se pend aux cordes à linge,
Le téléphone-malin décalqué contre l'oignon.

Qui se couvre de fromage et patriote à petits ponts,
Qui se tripote le nerf, décimant des souvenirs ?
On a l'oeil en filigrane au pas courbé de la nation
Quand la rue se décolore, qu'on se sent dédevenir

Macadam illuminé, rugissement-carnaval
Mâche nos semelles mortes sur les mille et douze voies,
La rugueuse corne verte qui s'étend sans notre aval.

Tous les jours j'ai les agents qui m'occupent la surface
Ca fait des maîtres-nageurs qui rigolent et qui se noient,
Des couleurs quand on patine, visages flous sous la glace.

Surprenante et magnifique évocation d'un monde déconcertant !

Mouais, c'est pas terrible terrible tout ça. On comprend rien et je défie l'auteur de comprendre quelque chose à ce qu'il a écrit. Qui serait assez citron pour dire "nager" et "alluvion" ? Le rythme des vers 5 et 7 est tronqué, aucune raison pour expliquer l'emploi du sonnet sur ce texte ; ah si, c'est la "modeuh".

Pour le rythme des vers 5 et 7, j'ai le droit ; j'ai un mot de ma maman qui m'y autorise.

Et bon, comme "défi" c'est pas terrible terrible non plus, tout ça.