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Sud à l'automne...
3 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Sud à l'automne...
Sud à l’automne
Suivit de
Le temps.
Il n’était plus le Sud chaud, sec
Tempéré salé des aztèques
Du temps des chevaux et des terres riches
Je n’ose dire de la paysannerie – chiche !
Donc, il n’était plus…
Ou plutôt pas encore
revenu.
Laissant encore une chance à la ville
De bercer mes illusions débiles – le temps
Sa caserne à l’écart, en retrait 2ème fond cour
Horizontale et verticales sans scrupules
Entendues, concertées et…
Joyeuses !
Victorieuses d’avoir pu converger vers
Ce point de fuite que j’étais devenu
Critique et solitaire à l’errance polie
De rues en écoles, je tâtonnais
Tel un adepte du pointillisme
accro à d’infinis petits et grands
Spectacles nocturnes de la vie urbaine
Une aubaine que la ville promène
comme un clown à la parade
Son nez rouge et son sifflet
Rapport doré à l’espace angulaire
comme une scène de concert
qui dégénère…
Ligne de fuite
Lignes de coc
J’étais parti mais pas complètement
Rentré – d’arriver au pays chez moi
D’apprendre à aimer ma nouvelle vue
D’apprendre à vivre avec le surplus
A jeter ce qui ne l’a pas été
Et stoker sinon cacher,
le reste…
Et tout recommencer.
*
Je me souviens de ce temps où j’étais sans autos
Quand l’écriture n’était qu’une auto motivation
Et comme avant je file à pinces au casino
Ou sur deux roues, déposer bien des camions
Mais auto motivation de quoi d’abord, et pourquoi ?
J’ai perdu mes coussins, mes fenêtres, mon lit, ma vue
Me restent les pierres de presque tous les murs
Remise devenue caverne alibaba
(sans le vouloir)
Un précieux sésame pour ces âmes impies
Rôdeurs, Laboureurs, paysans, serpents du devenir
Sergents des vérités éternelles, des premiers temps
Perdants des temps infinis, précieux
Figures nouvelles des hurleurs silencieux
Commandeurs de lunes noires aux sillons disgracieux
Pizzas méridionale à l'accent gris
J’avance à plus d’heures
Et file un mauvais coton.
Ô ! Toi, femme, qui m’a voulu ce mal
Autodétermination d’exterminer ton mâle
Et pas celui qu’on imagine de prime abord
Toi ! donc, ne verra jamais plus par le cœur de l’amour
Fais
Fi de trésors
En ces lieux désolés
Comme un cœur déserté
J’erre dans une sombre clarté
Boire,
Me rassasier de tes fériés
Rescapé nuit et jour
Déserté d’un chaos
Qui m’est étranger
Devenu !
Que je ne connais plus
Je ne me reconnais plus.
Dam.
Suivit de
Le temps.
Il n’était plus le Sud chaud, sec
Tempéré salé des aztèques
Du temps des chevaux et des terres riches
Je n’ose dire de la paysannerie – chiche !
Donc, il n’était plus…
Ou plutôt pas encore
revenu.
Laissant encore une chance à la ville
De bercer mes illusions débiles – le temps
Sa caserne à l’écart, en retrait 2ème fond cour
Horizontale et verticales sans scrupules
Entendues, concertées et…
Joyeuses !
Victorieuses d’avoir pu converger vers
Ce point de fuite que j’étais devenu
Critique et solitaire à l’errance polie
De rues en écoles, je tâtonnais
Tel un adepte du pointillisme
accro à d’infinis petits et grands
Spectacles nocturnes de la vie urbaine
Une aubaine que la ville promène
comme un clown à la parade
Son nez rouge et son sifflet
Rapport doré à l’espace angulaire
comme une scène de concert
qui dégénère…
Ligne de fuite
Lignes de coc
J’étais parti mais pas complètement
Rentré – d’arriver au pays chez moi
D’apprendre à aimer ma nouvelle vue
D’apprendre à vivre avec le surplus
A jeter ce qui ne l’a pas été
Et stoker sinon cacher,
le reste…
Et tout recommencer.
*
Je me souviens de ce temps où j’étais sans autos
Quand l’écriture n’était qu’une auto motivation
Et comme avant je file à pinces au casino
Ou sur deux roues, déposer bien des camions
Mais auto motivation de quoi d’abord, et pourquoi ?
J’ai perdu mes coussins, mes fenêtres, mon lit, ma vue
Me restent les pierres de presque tous les murs
Remise devenue caverne alibaba
(sans le vouloir)
Un précieux sésame pour ces âmes impies
Rôdeurs, Laboureurs, paysans, serpents du devenir
Sergents des vérités éternelles, des premiers temps
Perdants des temps infinis, précieux
Figures nouvelles des hurleurs silencieux
Commandeurs de lunes noires aux sillons disgracieux
Pizzas méridionale à l'accent gris
J’avance à plus d’heures
Et file un mauvais coton.
Ô ! Toi, femme, qui m’a voulu ce mal
Autodétermination d’exterminer ton mâle
Et pas celui qu’on imagine de prime abord
Toi ! donc, ne verra jamais plus par le cœur de l’amour
Fais
Fi de trésors
En ces lieux désolés
Comme un cœur déserté
J’erre dans une sombre clarté
Boire,
Me rassasier de tes fériés
Rescapé nuit et jour
Déserté d’un chaos
Qui m’est étranger
Devenu !
Que je ne connais plus
Je ne me reconnais plus.
Dam.
Re: Sud à l'automne...
Dam, parfois quand on considère où l'on en est, on n'est pas trop fier de ce que l'on a construit... pourtant, ce ne sont pas les acquis qui donnent du poids à la vie. Mais enfin, on ne peut pas s'empêcher d'y revenir !
J'ai bien aimé lire ces deux textes... ils sont traversés par la vie.
J'ai bien aimé lire ces deux textes... ils sont traversés par la vie.
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Sud à l'automne...
2 phases où l'on peut se perdre comme on peut se retrouver.
J'ai beaucoup aimé ce passage:
"Fais
Fi de trésors
En ces lieux désolés
Comme un cœur déserté
J’erre dans une sombre clarté"
Mais l'ensemble aussi et ça me fait plaisir de te lire à nouveau.
J'ai beaucoup aimé ce passage:
"Fais
Fi de trésors
En ces lieux désolés
Comme un cœur déserté
J’erre dans une sombre clarté"
Mais l'ensemble aussi et ça me fait plaisir de te lire à nouveau.
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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