La conclusion

Quand le temps qui s'écoule n'est plus qu'un ennemi
On regrette l'époque où l'on avait promis
De vivre intensément chaque infime seconde
Quitte à partir très loin pour découvrir le monde

Mais à présent, le monde, ce n'est plus qu'une rue
Les souvenirs demeurent, le reste a disparu
Ce n'est que dans les rêves que l'on peut s' échapper
Mais quand vient le matin l' espoir s'est dissipé

Puis un jour on reçoit le dernier visiteur
Qui malheureusement se veut inquisiteur
Il faut à ce moment laisser parler son âme
Pour obtenir enfin notre précieux sésame.

Emue... et pour le cacher, je te propose un petit coup de gnôle en guise d'extrême onction...

Oui, ..poème universel qui touche .

Moi je les aime, les vieux.

Bien d'actualité ce poème et fort bien mené.

La lecture est douce et bien rythmée et l'ensemble représente bien ce qui, à nos yeux était précieux et disparaît .

D'un pessimisme éclatant. On touche ici au nadir de l'être. L'homme seul confronté à la vie relative, à l'errance perpétuelle dans un univers insipide...

Mais à présent, le monde, ce n'est plus qu'une rue
Les souvenirs demeurent, le reste a disparu
Ce n'est que dans les rêves que l'on peut s' échapper
Mais quand vient le matin l' espoir s'est dissipé

Il ne faudrait plus revenir et s'échapper pour de bon.