Sans titre (mais je suis ouvert aux suggestions)

une fois de plus l’urne funéraire
nos cendres jouées au quatre vingt-et-un
j’ai pesé leur éclat à sa propre mesure
dans l’angle d’entre-monde
tenu comme un secret
la terre-mère et sa tige filée
entre les dents sa fleur
son haleine souffrée
nous sommes dispersés
de l’obsèque au berceau
sur des chemins rugueux
des sentiers détroussés et crayeux
nos spectres commués fourbissent leur départ
la faim se rapproche
épanchée confondue dans un désir pugnace
et chaque tisserand mains en concile
file cascades superbes et vaines
sur la roche en fusion nos cendres assouvies

une fois de plus l’urne funéraire, nos cendres jouées au quatre vingt-et-un.

j’ai pesé leur éclat à sa propre mesure dans l’angle d’entre-monde, tenu comme un secret la terre-mère et sa tige filée. entre les dents sa fleur son haleine souffrée.

nous sommes dispersés de l’obsèque au berceau sur des chemins rugueux, des sentiers détroussés et crayeux.
nos spectres commués fourbissent leur départ.

la faim se rapproche épanchée confondue dans un désir pugnace
et chaque tisserand mains en concile file cascades superbes et vaines sur la roche en fusion.

nos cendres assouvies.

J'ai trouvé un titre :

"Si la mort ne faisait que descendre"

Pour parler du poème, je vois que tu as remis le même en réponse
mais avec une autre forme...Je préfère la première

Quand au contenu de ce poème, j'ai eu envie d'en faire 2 interprétations:

- Tu es né "poussière" tu redeviendras "poussière"!
- L'envie de faire voyager son corps après la mort.

J'ai bien aimé lire le poème parce que j'avais l'impression d'un courant
qui entraîne le lecteur.

Sylvie a écrit:J'ai trouvé un titre :

"Si la mort ne faisait que descendre"

Pour parler du poème, je vois que tu as remis le même en réponse
mais avec une autre forme...Je préfère la première

Quand au contenu de ce poème, j'ai eu envie d'en faire 2 interprétations:

- Tu es né "poussière" tu redeviendras "poussière"!
- L'envie de faire voyager son corps après la mort.

J'ai bien aimé lire le poème parce que j'avais l'impression d'un courant
qui entraîne le lecteur.

Merci de cette lecture.
Pour ce qui est de son sens, disons que ta première interprétation se rapproche de ce que j'ai voulu faire. avec deux idées en plus, d'abord le tragique de la vie entre ces deux extrêmes et puis surtout les tisserands, les artistes, essentiels qui nous permettent de supporter ce tragique, son ricanement. Même si l'art ne change pas grand chose à l'issue finale...

Concerné par le sujet primitif du texte
je me suis quand même perdu dans quelques facilités
mais il y a quelque chose d'un style

(nb : mais, bon sang, trouve un titre qui lui convient, à ce foutu poème !)

Si nilo etait la, il te sommerait de mettre un titre !

depeches!

Je te suggère pour titre, L'ecclésiaste

Swann, mieux que rien...

Lalou a écrit:Si nilo etait la, il te sommerait  de mettre un titre !

depeches!

Je suis de retour alors je te somme de mettre un titre.

Nilo, sommation d'usage.