La comète et tes yeux

Ferme les yeux et écoute Händel
Tangue, valse et tourbillonne
Je suis l'épicentre de tes pas
Mes pieds nus sur tes chaussures
Un rêve, une illusion, une...un ?

Oublions un instant, veux-tu?
Veux-tu du sucre sur la langue?
Planer dans ces notes et...Et Mozart !
Et Verdi ! et Botticelli ! assis là à ma droite
Me tenant le bras, toi, ici peint, debout, figé

Ferme les yeux, regarde ce ciel rouge
Ce liquide de violine, chagriné d'amour vaste
Envolée lyrique, le sourire éblouit...

shut! Ferme les yeux!

Le piano baisse la garde, les violons se délassent
Et mes lèvres effleurent, non, respirent!
tes paupières azurées

Il fait nuit pleine de notes bleuies d'eaux salées
Il tombe des étoiles...un bouquet de comètes
Evanouit dans ce vase en cristal lunaire
Brillantyne du Val: coeur brisé d'hier,
Réceptacle d'étincelles
Un amour en fleurs,

[Ne me quitte pas]
Je ne te quitterai pas

Pas un pas, immobiles

Rien ne peut arriver de mal
Dans les bras de nos bals
Aux allures de Burton
Plus rien ne nous étonne

Oh si...par ici, notre amour en frissonne!

Un poème bleu dans un coeur bleu
comme l'iris des gouttes de pluie quand elles se cassent sur la fenêtre

au sens de toute sa beauté

"Je suis l'épicentre de tes pas"

J'aime beaucoup ce que m'évoque cette image.

LCbeat a écrit:Un poème bleu dans un coeur bleu
comme l'iris des gouttes de pluie quand elles se cassent sur la fenêtre

au sens de toute sa beauté

Quel que soit ce que tu écris, c'est toujours poétique. Merci beaucoup pour ton passage mon cher ami-poète maudit

Merci pour ton appréciation Malaxe

Splendide poème qui mérite bien de revenir en haut de l'affiche.

Nilo, Special Kiss.

Il y a  au coeur de ton poème ( que j'avais entre autre un peu loupé )  un sentiment profond, comme
si l'auteur cherchait à se rassurer.

"Le piano baisse la garde, les violons se délassent
Et mes lèvres effleurent, non, respirent!
tes paupières azurées"

Très beau passage 

Contente d'être tombée sur une   789 eme

évanouit ou évanoui ?

" impalpable" ?