Ferraille-qui-danse

Le printemps nous frangipane,
Planent des rayons de miettes
Comme un étau cotonneux
Dans les gorges du hasard.

Flanelle au bout de ton fil,
Infanterie mécanique,
Tout ira pour le milieu :
J'écorcherai des enfants

La marelle du tarmac
A vu crever des millions
De gentils hélicoptères
Et des soldats télévisants

J'ai les événements vains
La matraque et le blason
Le sourire en gaz de schiste
Prunelle au creux de ta lèvre

Quand le poumon vous arnaque
Pas trois mille solutions :
Je mange un balénoptère
Puis je me saoûle au chiendent

Notre cage en tramontane
Ferait voler des assiettes
Sans le calme couvre-feu
Qui désaffecte aux hangars

Des sorties de route en train
Je sais ce que nous avions
Qui déroulait notre piste
Et décolle à dos de plèvre

Un jour, on sera débiles
On s'étendra, méthodiques
Dans les champs de mines bleus
J'éteindrai les océans.

Un style bien à toi où les images d'entrechoquent
pour finir dans la quatrième dimensions.

Et ce passage =

"Un jour, on sera débiles
On s'étendra, méthodiques
Dans les champs de mines bleus
J'éteindrai les océans."

Une chute qui a la percution nécessaire
pour mettre en valeur les idées du poète.