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ELOGE le vent
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LCbeat
Sylvie
asphalt
7 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
ELOGE le vent
Je portais la liberté. Même,
dans un souffle, j'étais la liberté !
La brise sur la braise rouge
d'une joue essoufflée de femme
ou d'enfant. Je gonflais des robes, des voiles.
J'étais le grand semeur
du coquelicot sur la voie ferrée.
Je décidais
dans l'abrutissement lourd des champs de blé
de grands éclats de pluie
des cieux mauves
à force de gris.
J'étais peintre flamand de toiles champêtres.
Puis au milieu dans l'accalmie
je préparais le chant prophétique du corbeau.
C'était moi le vol noir du silence,
devant lequel vous frissonniez !
Souffleur de vieux bambous, je fus aussi.
De musiques chamaniques où des femmes nues,
dansaient.
Plus loin des flammes
attendaient ma caresse
pour des courbes feintes avant les incendies.
J'étais donc incendiaire de mon état.
J'aimais trop les grands pins verts
je leur enviais l'enracinement.
Moi toujours exilé !
Lorsque je me sentais coupable, toujours
trop coupable, j'appelais ma soeur, ma jumelle,
la Fumée !
J'étais un vent semeur et incendiaire donc
toujours poussé aux crimes par ma nature même
instable et violente.
Ce ne fut pas assez que d'embraser les plus mornes champs
les plus séculaires pinèdes ( ah ! Combien ma jumelle réclamait l'odeur
de la résine brûlée !) ; l'idée me vint de voyager.
La méditerranée où navigua Ulysse ?
J'embarquai finalement à la suite d'un navire
en partance pour l'Atlantique !
Les voiles grosses comme des ventres de marins saoulés
à la bierre..le gréement filant son sillon d'écume blanche,
charrue dans le champs bleu.
C'était très beau même les mouettes
profitaient nonchalamment de mes éfforts et
jamais capitaine ou mousse, simple marin
soupçonnèrent ma présence.
Je jubilais comme un enfant soufflant
sur son bateau de papier.
Puis j'en fus lassé comme d'un jouet trop bête
et redevins criminel.
Cette fois profitant d'une bien vieille amie
la Houle, toujours en désir de mouvements.
On m'accusa des plus grands ouragans.
Je fis les navires-même les plus lourds-
funambules sur la crête des vagues.
Certains aterissèrent, abrutis, jusque sur la lune.
D'autres s'affaissèrent tellement !
Jusqu'aux abysses découverts.
Enfin, insatisfait, je délaissai l'élément maritime.
J'étais Eloge le vent.
Sans terre et sans attache.
Je remontai le cours du temps
et chevauchai avec les apaches
les plus libres des chevaux.
Dans les steppes les crinières
altières brûlaient comme des oriflammes.
dans un souffle, j'étais la liberté !
La brise sur la braise rouge
d'une joue essoufflée de femme
ou d'enfant. Je gonflais des robes, des voiles.
J'étais le grand semeur
du coquelicot sur la voie ferrée.
Je décidais
dans l'abrutissement lourd des champs de blé
de grands éclats de pluie
des cieux mauves
à force de gris.
J'étais peintre flamand de toiles champêtres.
Puis au milieu dans l'accalmie
je préparais le chant prophétique du corbeau.
C'était moi le vol noir du silence,
devant lequel vous frissonniez !
Souffleur de vieux bambous, je fus aussi.
De musiques chamaniques où des femmes nues,
dansaient.
Plus loin des flammes
attendaient ma caresse
pour des courbes feintes avant les incendies.
J'étais donc incendiaire de mon état.
J'aimais trop les grands pins verts
je leur enviais l'enracinement.
Moi toujours exilé !
Lorsque je me sentais coupable, toujours
trop coupable, j'appelais ma soeur, ma jumelle,
la Fumée !
J'étais un vent semeur et incendiaire donc
toujours poussé aux crimes par ma nature même
instable et violente.
Ce ne fut pas assez que d'embraser les plus mornes champs
les plus séculaires pinèdes ( ah ! Combien ma jumelle réclamait l'odeur
de la résine brûlée !) ; l'idée me vint de voyager.
La méditerranée où navigua Ulysse ?
J'embarquai finalement à la suite d'un navire
en partance pour l'Atlantique !
Les voiles grosses comme des ventres de marins saoulés
à la bierre..le gréement filant son sillon d'écume blanche,
charrue dans le champs bleu.
C'était très beau même les mouettes
profitaient nonchalamment de mes éfforts et
jamais capitaine ou mousse, simple marin
soupçonnèrent ma présence.
Je jubilais comme un enfant soufflant
sur son bateau de papier.
Puis j'en fus lassé comme d'un jouet trop bête
et redevins criminel.
Cette fois profitant d'une bien vieille amie
la Houle, toujours en désir de mouvements.
On m'accusa des plus grands ouragans.
Je fis les navires-même les plus lourds-
funambules sur la crête des vagues.
Certains aterissèrent, abrutis, jusque sur la lune.
D'autres s'affaissèrent tellement !
Jusqu'aux abysses découverts.
Enfin, insatisfait, je délaissai l'élément maritime.
J'étais Eloge le vent.
Sans terre et sans attache.
Je remontai le cours du temps
et chevauchai avec les apaches
les plus libres des chevaux.
Dans les steppes les crinières
altières brûlaient comme des oriflammes.
Dernière édition par asphalt le Mar 23 Avr - 11:45, édité 2 fois
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Re: ELOGE le vent
Un texte avec lesquel j'ai eu du mal pour vraiment m'y intégrer et ceci du aux nombreuses
fois où tu dis "je" !
Bon, le fait de dire ça n'engage que moi et ensuite, ce n'est pas vraiment une critique.
Cependant, L'ensemble est peuplé d'images très bien choisies.
J'ai pas tout saisi mais j'avais envie de penser à un rêve où juste un état second peut être ?
*Par contre y a des fautes donc !
fois où tu dis "je" !
Bon, le fait de dire ça n'engage que moi et ensuite, ce n'est pas vraiment une critique.
Cependant, L'ensemble est peuplé d'images très bien choisies.
J'ai pas tout saisi mais j'avais envie de penser à un rêve où juste un état second peut être ?
*Par contre y a des fautes donc !
Re: ELOGE le vent
Peu importent les fautes, finalement, peu importent les je, finalement.
Il y a de l'épique
il y a de l'ubiquité
il y a du sauvage et
il y a cette volonté d'avancer dans les déserts fichés au grand banditisme
Il y a de l'épique
il y a de l'ubiquité
il y a du sauvage et
il y a cette volonté d'avancer dans les déserts fichés au grand banditisme
Re: ELOGE le vent
Ok LC tu vas mieux donc. Tant mieux. Merci d'avoir lu ce texte. A +
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Commentaires
Le problème des commentaires - hormis le fait qu'ils prennent du temps sur la "création" et la lecture des autres -c'est qu'ils ont tendance à s'ajouter les uns aux autres dans une sorte de...surenchère ( à laquelle je ne prendrais pas part ). Classe A ou pas.
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Re: ELOGE le vent
Simplement et ceci par respect pour mes lectures, j'ai posé une question à laquelle
je n'ai pas eu de réponse !
- Soit tu ne veux pas répondre et tu le dis, ( c'est facile )
- Soit tu réponds ( ce qui me parait quand même un peu normal ) et je ne vois pas la polémique
dans tout ça !
En attendant, je ne pense pas avoir demandé l'impossible , alors
que faire ?
- Mettre des cvommentaires sans questions?
- Lire et passer son chemin ?
- Lire et mettre un commentaire comme " j'aime ou je n'aime pas ? "
Pas facile de vous suivre quand un râle sur un commentaire
Qu'un autre râle parce que personne n'en a mis
....
Il reste encore l'hypothèse qui est que mon commentaire ne t'a pas plu parce que
j'ai dit qu'il y avait des fautes??
Je viens de dire ce que je pense mais ne te sens pas obligé de répondre
Rassure toi car vois tu, je ne vais pas me retourner les sangs pour ça
Si un membre a quelque chose à dire, je le respecte toujours.
je n'ai pas eu de réponse !
- Soit tu ne veux pas répondre et tu le dis, ( c'est facile )
- Soit tu réponds ( ce qui me parait quand même un peu normal ) et je ne vois pas la polémique
dans tout ça !
En attendant, je ne pense pas avoir demandé l'impossible , alors
que faire ?
- Mettre des cvommentaires sans questions?
- Lire et passer son chemin ?
- Lire et mettre un commentaire comme " j'aime ou je n'aime pas ? "
Pas facile de vous suivre quand un râle sur un commentaire
Qu'un autre râle parce que personne n'en a mis
....
Il reste encore l'hypothèse qui est que mon commentaire ne t'a pas plu parce que
j'ai dit qu'il y avait des fautes??
Je viens de dire ce que je pense mais ne te sens pas obligé de répondre
Rassure toi car vois tu, je ne vais pas me retourner les sangs pour ça
Si un membre a quelque chose à dire, je le respecte toujours.
commentaires brefs
"si un membre a quelque chose à dire, je le respecte toujours" : j'aime mieux la sagesse de cette sentence qui te correspond mieux je trouve et qui surtout est VRAIMENT utile au site où l'on se rencontre tous pour partager la poésie ; ses joies et ses peines...et d'autres choses encore parfois...et d'autres genres j'espère car la poésie se meurt dès qu'elle devient sectaire.
- je réponds toujours de mes actes et de mes écrits, je te réponds sylvie donc que je corrigerai mes fautes dès que possible.
-je réaffirme la nécéssité de commenter sans s'y perdre.
-j'affirme que je poste mes textes en ayant soin souvent de lire les autres, tous les autres, par politesse et par curiosité pour le nouveau, la perle, la pépite.
J'ai entendu tes critiques. Je les prends en compte puisque ainsi va le dur métier d'écrire.
VIVE la poésie !
- je réponds toujours de mes actes et de mes écrits, je te réponds sylvie donc que je corrigerai mes fautes dès que possible.
-je réaffirme la nécéssité de commenter sans s'y perdre.
-j'affirme que je poste mes textes en ayant soin souvent de lire les autres, tous les autres, par politesse et par curiosité pour le nouveau, la perle, la pépite.
J'ai entendu tes critiques. Je les prends en compte puisque ainsi va le dur métier d'écrire.
VIVE la poésie !
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Re: ELOGE le vent
je n'ai pas tout lu, trop long pour ma petite vessie.
mais, un moment de grâce, quand même, au moins d'ailleurs:
du souffle, en définitive.
mais, un moment de grâce, quand même, au moins d'ailleurs:
e gonflais des robes, des voiles.
J' étais le grans semeur
du coquelicot sur la voie ferrée.
Je décidais
dans l'abrutiisement lourd des champs de blé
de grands éclats de pluie
des cieux mauves
à force de gris.
du souffle, en définitive.
Re: ELOGE le vent
L'évocation d'une vie antérieure, de plusieurs époques antiques entremêlées...transmigration d'une âme, je suppose.
Les cercles de vie et de mort invisibles à nos yeux ne cessent un instant de tourner pour ainsi recréer à l'infini les formes et les espaces du présent.
Ce poème est en quelque sorte une ode à notre immortalité spirituelle.
Les cercles de vie et de mort invisibles à nos yeux ne cessent un instant de tourner pour ainsi recréer à l'infini les formes et les espaces du présent.
Ce poème est en quelque sorte une ode à notre immortalité spirituelle.
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: ELOGE le vent
J'aime bien ta vision des choses, Léo. C'est un poème très long pour moi, mon écriture ayant tendance d' habitude au bref ; peut-être que je n'en écrirai jamais plus d'aussi long. Enfin c'est une expérience à vivre. A te lire.
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Re: ELOGE le vent
J'ai aimé cette lecture onirique et quelque peu épique aussi.
De belles envolées, dont :
Je fis les navires-même les plus lourds-
funambules sur la crête des vagues.
m'ont transporté au-delà de la crête des vagues avec un plaisir non dissimulé.
Nilo, écoutait dans le vent.
De belles envolées, dont :
Je fis les navires-même les plus lourds-
funambules sur la crête des vagues.
m'ont transporté au-delà de la crête des vagues avec un plaisir non dissimulé.
Nilo, écoutait dans le vent.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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