de l'autre côté

avant
Je vous écris de l'autre côté. Avec des visages durs tranchés au milieu. De belles images.
Ce qui ne souffre pas en moi est avant tout nocturne, pris au piège.
C'est avant moi que tout est plus merveilleux comme des vagabonds et une île au lieu du désert.
Je me pends à des endroits cette nuit, je vis à découvert en claquant des dents.
Puis on quitte ses heures, on se connaît pauvres.
On aimerait aimer, on se voudrait une devinette
…
je crois aux châteaux de cartes, aux meurtres polyphoniques.
Le génie dans la lampe est mort (s'il préfère ce rêve?!)
vous voulez vraiment être dans toutes les résonances et échos de ce mot (pardon c'est musical)
il n'y a pas de corps dans ce poème, seulement du langage mais habité
…
je m'imagine quelque chose comme une route, comme une chute d'eau et dénué de temps présent.
Nous habitons en tous lieux, toutes baraques, toutes les couleurs des clans.

Je retiens "on se voudrait une devinette".

Et peut-être y parvenons-nous, certains jours.

Peu de retours sur ce texte. Et je trouve que c'est dommage.
On aimerait aimer, on se voudrait une devinette
…
je crois aux châteaux de cartes, aux meurtres polyphoniques.

Nilo, jeu de cartes polyphoniques en Espagne.