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C’est pas d’en haut
5 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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C’est pas d’en haut
/Août 2013/
C'est pas d'en haut…
De ces plaisirs volés à l'instant sauvage ou la barbarie des vivants est d'une telle ignominie que tout est permis
Je crèverai de cette liberté prise sur le monde fini
. . .
/Avril 2013/
Le don c'est une chance mais quand il opère vraiment on ne le sait pas et après c'est trop tard.
Il faut apprendre à faire sans.
La sauvagerie des êtres humains ! Après on vous reproche d'être un monstre. Ou un faible, parce que vous refusez cette mutation, cette évolution. Après, il faut oublier cette mésaventure, mais comment faire ? Le temps ? Le temps seul ne suffit pas. Se battre déjà contre le vent, le néant, le dément, ces étrangers qui veulent votre peau, vos biens, vos médicaments - plus rien ne marche, vous êtes désarmés, assiégés, affaiblis. Vous comprenez pourquoi… Vous savez.
Alors ?
Je m'exprime dans une langue qui ne peut faire mentir que les mauvaises langues
Il y a toi, ta mémoire en souvenir et ces mots de maintenant
Sonnant, tintant comme un chant d'oiseau au lever du jour
Qui m'entrainent après toi vers un vert tendre et clair
Un ailleurs où les maux sont toujours présents
Ni l'oiseau, ni l'hier triomphant ni le jour ni rien...
Seul je reste avec ce poids, ce rocher
ce noir et ce blanc qui m'envahissent
cette nuit à l'écume de mousse
si inoffensive, trouble ensorceleuse du silence
De ces chaos d'un autre monde avorté
Que je veux faire mien, domestiquer !
C'est pas la pluie, c'est pas le lieu, cet endroit tout retourné
de nulle part où aller, ou fuir ses responsabilités d'usagé
Et toujours se plaindre et la ramener !
C'est pas d'en haut que viendra la menace
C'est pas comme ça que vous aurez raison
de Vos tors premiers, de vos erreurs et de vos doutes
Puisse cette pluie être un vrai déluge
Vous ne savez pas - vous ne savez rien
Mais demain, demain mais trop tard
Je sais ce qu'il advient des gens comme ça
Le mal se paye un jour et pour toujours
La honte jusqu'au dégout
C'est pas d'en haut
C'est pas d'en haut.
/Mars 2013/
Le danger de parler à une inconnue
Qui désire le rester, et se met à nue
Elle a planté son feu vert pour moi
Pourquoi ?
Pourquoi tu l’as laissé au vert
Derrière moi
Piège alors, oui piège indéniable
Quand l'inconnue se réveille, soudain
balayant d'un doigt minable
l'écran total noir, du dédain
C'est elle qui s'est tue, qui a rompu le charme
Je respecte son choix autant que faire se peut
Il y aura un jour prochain, une embellie
un temps sec et chaud plus favorable
à échanger, à rire, et à pleurer
Et, si ce jour ne vient pas
Si la mémoire se perd
en chemin
dans un désert si blanc qui aspire tout
pour garder toutes forces d'élan
Avaler la poussière du vent
Oui, tu as raison
Il y a des touches muettes
Qui nous trompent et nous leurrent
Apprenons à nous taire.
Je parle je parle pour tenter d'expier ma rancoeur
Parle parle vas-y j'ai compris !
n'oublie pas de passer prendre le collier !
... Et le mal ne passe pas, alors j'écris
je tente la même chose avec des mots
conscient d'avance que ça va être mauvais
sans intérêt,
mais je ne puis rêver, inventer l'évasion
ma libération. C'est l'enfer.
Un enfer que je ne suis même pas sûr de mériter
Je ne suis pas fautif de ces gênes et des peines
Ce n'est pas moi qui t'ai plaquée, qui t'ai abandonnée
Mais je suis parti, alors…
On parle des gens connus, des noms qui parlent
Brillants, humanistes,
Faculté première de l'artiste :
Oublier les problèmes, ne retenir que ce qui va
Etre l'obligé de quelqu'un qui ne joue pas le jeu
Fumisterie, vouloir tout plaquer, tout ignorer
Mais voir rouge - Ca finira dans un grand feu
Elle a planté son feu vert pour moi
Pourquoi ?
Pourquoi tu l’as laissé au vert
Derrière moi
Dam.
/Septembre 2013/
C'est pas d'en haut…
De ces plaisirs volés à l'instant sauvage ou la barbarie des vivants est d'une telle ignominie que tout est permis
Je crèverai de cette liberté prise sur le monde fini
. . .
/Avril 2013/
Le don c'est une chance mais quand il opère vraiment on ne le sait pas et après c'est trop tard.
Il faut apprendre à faire sans.
La sauvagerie des êtres humains ! Après on vous reproche d'être un monstre. Ou un faible, parce que vous refusez cette mutation, cette évolution. Après, il faut oublier cette mésaventure, mais comment faire ? Le temps ? Le temps seul ne suffit pas. Se battre déjà contre le vent, le néant, le dément, ces étrangers qui veulent votre peau, vos biens, vos médicaments - plus rien ne marche, vous êtes désarmés, assiégés, affaiblis. Vous comprenez pourquoi… Vous savez.
Alors ?
Je m'exprime dans une langue qui ne peut faire mentir que les mauvaises langues
Il y a toi, ta mémoire en souvenir et ces mots de maintenant
Sonnant, tintant comme un chant d'oiseau au lever du jour
Qui m'entrainent après toi vers un vert tendre et clair
Un ailleurs où les maux sont toujours présents
Ni l'oiseau, ni l'hier triomphant ni le jour ni rien...
Seul je reste avec ce poids, ce rocher
ce noir et ce blanc qui m'envahissent
cette nuit à l'écume de mousse
si inoffensive, trouble ensorceleuse du silence
De ces chaos d'un autre monde avorté
Que je veux faire mien, domestiquer !
C'est pas la pluie, c'est pas le lieu, cet endroit tout retourné
de nulle part où aller, ou fuir ses responsabilités d'usagé
Et toujours se plaindre et la ramener !
C'est pas d'en haut que viendra la menace
C'est pas comme ça que vous aurez raison
de Vos tors premiers, de vos erreurs et de vos doutes
Puisse cette pluie être un vrai déluge
Vous ne savez pas - vous ne savez rien
Mais demain, demain mais trop tard
Je sais ce qu'il advient des gens comme ça
Le mal se paye un jour et pour toujours
La honte jusqu'au dégout
C'est pas d'en haut
C'est pas d'en haut.
/Mars 2013/
Le danger de parler à une inconnue
Qui désire le rester, et se met à nue
Elle a planté son feu vert pour moi
Pourquoi ?
Pourquoi tu l’as laissé au vert
Derrière moi
Piège alors, oui piège indéniable
Quand l'inconnue se réveille, soudain
balayant d'un doigt minable
l'écran total noir, du dédain
C'est elle qui s'est tue, qui a rompu le charme
Je respecte son choix autant que faire se peut
Il y aura un jour prochain, une embellie
un temps sec et chaud plus favorable
à échanger, à rire, et à pleurer
Et, si ce jour ne vient pas
Si la mémoire se perd
en chemin
dans un désert si blanc qui aspire tout
pour garder toutes forces d'élan
Avaler la poussière du vent
Oui, tu as raison
Il y a des touches muettes
Qui nous trompent et nous leurrent
Apprenons à nous taire.
Je parle je parle pour tenter d'expier ma rancoeur
Parle parle vas-y j'ai compris !
n'oublie pas de passer prendre le collier !
... Et le mal ne passe pas, alors j'écris
je tente la même chose avec des mots
conscient d'avance que ça va être mauvais
sans intérêt,
mais je ne puis rêver, inventer l'évasion
ma libération. C'est l'enfer.
Un enfer que je ne suis même pas sûr de mériter
Je ne suis pas fautif de ces gênes et des peines
Ce n'est pas moi qui t'ai plaquée, qui t'ai abandonnée
Mais je suis parti, alors…
On parle des gens connus, des noms qui parlent
Brillants, humanistes,
Faculté première de l'artiste :
Oublier les problèmes, ne retenir que ce qui va
Etre l'obligé de quelqu'un qui ne joue pas le jeu
Fumisterie, vouloir tout plaquer, tout ignorer
Mais voir rouge - Ca finira dans un grand feu
Elle a planté son feu vert pour moi
Pourquoi ?
Pourquoi tu l’as laissé au vert
Derrière moi
Dam.
/Septembre 2013/
Re: C’est pas d’en haut
Un excellent retour que celui-ci.
De ces plaisirs volés à l'instant sauvage ou la barbarie des vivants est d'une telle ignominie que tout est permis
Je crèverai de cette liberté prise sur le monde fini
Particulièrement pour ce derniers vers.
*
La sauvagerie des êtres humains ! Après on vous reproche d'être un monstre. Ou un faible, parce que vous refusez cette mutation, cette évolution. Après, il faut oublier cette mésaventure, mais comment faire ? Le temps ? Le temps seul ne suffit pas. Se battre déjà contre le vent, le néant, le dément, ces étrangers qui veulent votre peau, vos biens, vos médicaments - plus rien ne marche, vous êtes désarmés, assiégés, affaiblis. Vous comprenez pourquoi… Vous savez.
Alors ?
Alors...on culmine.
*
Seul je reste avec ce poids, ce rocher
ce noir et ce blanc qui m'envahissent
cette nuit à l'écume de mousse
si inoffensive, trouble ensorceleuse du silence
De ces chaos d'un autre monde avorté
La peinture, c'est la liberté...A force de sauter, on peut tomber du mauvais coté de la corde. Mais si on ne risque pas de se casser la gueule, comment faire ? on ne saute pas du tout.
P.Picasso
De ces plaisirs volés à l'instant sauvage ou la barbarie des vivants est d'une telle ignominie que tout est permis
Je crèverai de cette liberté prise sur le monde fini
Particulièrement pour ce derniers vers.
*
La sauvagerie des êtres humains ! Après on vous reproche d'être un monstre. Ou un faible, parce que vous refusez cette mutation, cette évolution. Après, il faut oublier cette mésaventure, mais comment faire ? Le temps ? Le temps seul ne suffit pas. Se battre déjà contre le vent, le néant, le dément, ces étrangers qui veulent votre peau, vos biens, vos médicaments - plus rien ne marche, vous êtes désarmés, assiégés, affaiblis. Vous comprenez pourquoi… Vous savez.
Alors ?
Alors...on culmine.
*
Seul je reste avec ce poids, ce rocher
ce noir et ce blanc qui m'envahissent
cette nuit à l'écume de mousse
si inoffensive, trouble ensorceleuse du silence
De ces chaos d'un autre monde avorté
La peinture, c'est la liberté...A force de sauter, on peut tomber du mauvais coté de la corde. Mais si on ne risque pas de se casser la gueule, comment faire ? on ne saute pas du tout.
P.Picasso
léo- MacadAccro
- Messages : 1224
Date d'inscription : 25/03/2010
Age : 40
Localisation : Nord
Re: C’est pas d’en haut
Merci Io Ka et Léo, fidèles parmi les infidèles ; ces allusions répétées au silence du peintre m’interpellent...
Dam.
Dam.
Re: C’est pas d’en haut
J'ai lu. Cela prend la forme d'une pensée vécue que tu as la gentillesse de nous faire partager. Il y a de la rigueur, beaucoup de rigueur comme dans ta peinture. Et je pense à ce poing...rageur ? que tu as dessiné.
asphalt- MacadMalade
- Messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2013
Localisation : maine et loire : angers
Re: C’est pas d’en haut
C'est toujours avec plaisir que je lis ces pensées qui ne sont ni introspections, ni monologues mais un flux venu du coeur (on comprend ce flux, même si on ignore ton histoire).
Carmen P.- MacadAccro
- Messages : 1525
Date d'inscription : 18/11/2009
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