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Corps-flocon
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Corps-flocon
Aux lumières de travers, l'afflux mythologique
surprit le corps-flocon de l'enfant couché sur l'autre de lui
des myriades de douleurs génétiquo-genèse !
des couleurs immenses et folles comme les feux d'outre-tombe !
il est à penser à la résurrection, il est à croire aux initiations
du fleuve, alors, rebondissaient des truites manucurées
des galets de fable, des histoire sans mot ni verbe
Suis-je de là ou de là-bas, d'ici la terre me paraît absurde
là-haut, on peint à la craie noire les ordures du mythe
serais-je ainsi l'écho tumultueux des foudres d'idylle
comme dans ces coffres dissimulant aux autres les merveilles d'automne
Aux parallèles du temps et de l'espace, les redondances cyclotomiques
persuadaient l'enfant de devenir le roi pendu aux réverbères
d'affronts névralgiques en puissances dépressives, le noir de l'aigle
(ressortissant politique immigré dans les bas-fonds de la jungle)
il fut à l'enfant le choix de paraître, de renaître des cendres
les restes d'une jouissance lui torturaient l'estomac
du fleuve, une fois encore, jaillirent des ombres divines
déifiées par lui-seul, ouvrier consistant de la substance polie par le vent
Si je suis là, alors je reste. Si je suis d'autre part, alors, je fuis
vers ce présent que je ne sais qu'à peine discerner dans un battement de paupières
je jouis d'elle, elle jouit de moi. Nous sommes les derniers survivants
des histoires d'enfance. Au coffre à jouets, je fume la dernière cigarette du condamné
surprit le corps-flocon de l'enfant couché sur l'autre de lui
des myriades de douleurs génétiquo-genèse !
des couleurs immenses et folles comme les feux d'outre-tombe !
il est à penser à la résurrection, il est à croire aux initiations
du fleuve, alors, rebondissaient des truites manucurées
des galets de fable, des histoire sans mot ni verbe
Suis-je de là ou de là-bas, d'ici la terre me paraît absurde
là-haut, on peint à la craie noire les ordures du mythe
serais-je ainsi l'écho tumultueux des foudres d'idylle
comme dans ces coffres dissimulant aux autres les merveilles d'automne
Aux parallèles du temps et de l'espace, les redondances cyclotomiques
persuadaient l'enfant de devenir le roi pendu aux réverbères
d'affronts névralgiques en puissances dépressives, le noir de l'aigle
(ressortissant politique immigré dans les bas-fonds de la jungle)
il fut à l'enfant le choix de paraître, de renaître des cendres
les restes d'une jouissance lui torturaient l'estomac
du fleuve, une fois encore, jaillirent des ombres divines
déifiées par lui-seul, ouvrier consistant de la substance polie par le vent
Si je suis là, alors je reste. Si je suis d'autre part, alors, je fuis
vers ce présent que je ne sais qu'à peine discerner dans un battement de paupières
je jouis d'elle, elle jouit de moi. Nous sommes les derniers survivants
des histoires d'enfance. Au coffre à jouets, je fume la dernière cigarette du condamné
Re: Corps-flocon
Je sais tant te dire quand j'aime ce que tu écris que je me sens le droit de te dire qu'ici j'ai eu du mal à te suivre, tant sur le contenu que sur la forme du contenant.
Mais bon, il m'est déjà arrivé d'ouvrir des flacons qui ne m'ont pas donné l'ivresse.
Le suivant sera meilleur.
Nilo, goût de bouchon.
Mais bon, il m'est déjà arrivé d'ouvrir des flacons qui ne m'ont pas donné l'ivresse.
Le suivant sera meilleur.
Nilo, goût de bouchon.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Corps-flocon
Ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé que d'autres n'aimeront pas.
Alors vive le Mur à Dédé qui va remettre ce texte bien en vue.
Nilo, droit dans le mur.
Alors vive le Mur à Dédé qui va remettre ce texte bien en vue.
Nilo, droit dans le mur.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Corps-flocon
Beaucoup, beaucoup de mots, serrés les uns contre les autres.
Si tôt le matin, ça fait mal.
Z, aïe.
Si tôt le matin, ça fait mal.
Z, aïe.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: Corps-flocon
j'ai moins aimé que le précédent texte lu de toi.
du gigantesque, parfois un peu de gigantisme
marc
du gigantesque, parfois un peu de gigantisme
marc
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
Re: Corps-flocon
oui mais de belles et puissantess formules :"Nous sommes les derniers survivants
des histoires d'enfance."
des histoires d'enfance."
_________________
LaLou
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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