Anonyme(s)

LCbeat Mer 28 Mai - 19:48

Les cierges tombaient des magnétoscopes
Sur les trottoirs grammaticaux de l’absente
Foule murale des tapisseries métastasées
Je vois les clous percer le cul de l’univers
Les galaxies n’ont plus besoin de l’univers !, hurle-t-elle
Je vois les clous répandre le souffle mauvais
Des machines à écrire la mort, les vivants,
Les amours grossissant les constellations
Des machines à écrire les tripes sur les tables miroir
Quand ce jazz, ce jazz-là, éviscère les princesses
Gueule en toute circonstance, en toute éternité
Ce jazz qui finit
Dans les entrailles du dormeur d’Alcatraz
Remuant fiel éther la queue des fusillés
D’avant la garde des esthètes
Je regarde les corps. Tous les corps
Les peaux qui luisent sous les paresses des amants
Les mains qui serrent des cailloux dans les poches
Des visages icones, dans le crépuscule des visiteurs
Les jambes
Je vois les yeux qui mangent le sexe du monde
Les lèvres ouvertes à déchirer les oreillers du temps
Et ces pieds qui se cherchent un sol
C’est rêver que d’écouter le chant des poètes morts

Les belles dorment sur le ventre des anonymes

Sylvie Jeu 29 Mai - 7:09

Me voilà replongée dans l'univers LC ...

"Dans les entrailles du dormeur d’Alcatraz
Remuant fiel éther la queue des fusillés
D’avant la garde des esthètes" Like a Star @ heaven

Un ensemble qui raconte bien certaines angoisses
de l'homme.

Laissons faire le temps, il est plus fort que nous tous réunis !

" Ecouter le chant des grenouilles, non pollué par le
bruit fracassant des voitures"

" J'ai allumé le feu "