proximités lointaines

proximités lointaines
 
 
1
 
il y a loin du nuage à la mer
et bien plus loin encor de ma bouche à tes lèvres
loin
du bourgeon à la fleur
loin
du soleil à la sève
de l’autre à l’autre au frère
il y a peu pourtant peu de temps peu d’espace
peu de traces
de l’origine
jusqu’à la mort
et de l’espoir jusqu’au remords
 
 
2
 
c’est l’entre-deux bien sûr
c’est l’entrevu l’entrebâillure
ou le frisson dans le murmure
le déchiré et sa jointure
et le velours- chaud- du baiser

Presque un écrit métaphysique !

Merci.
Je m'offre une petite remontée, avant effacement pour cause de public non rencontré.

Alors d'abord je avant que ce poème s'envole ailleurs  

Ensuite je venais de mettre un com, pis j'ai fait je ne sais pas quoi, tout a disparu !!!!

Ce poème ressemble à une dentelle dans un miroir .

Un début qui raconte une fin pour finir au centre de l'existence.

Si je prends ces quatre vers :

" peu de traces
de l’origine
jusqu’à la mort
et de l’espoir jusqu’au remords "

Les trois y sont

Il se dégage de la douceur aussi mêlée à la crainte
La peur à l'angoisse
La vie ET la mort.

Peut être que tu pourrais y aller pour faire un poème entièrement métaphysique ! je suis sure que tu en es
capable et  en abordant bien des sujets !! comme pour tes textes d'ailleurs.

Ca serait VACHEMENT bien si tu étais un peu plus patient, juste pour que toi aussi tu te détendes !
TU en vaux le coup, alors ne gâche pas ça, tu le regretterais un jour !

Tu es gentille.
Le temps des regrets est déjà loin derrière moi. J'en suis à l'effacement.

Tiens, discutons un peu

Je ne connais pas ton âge et quelque part, je n'attache pas spécialement un intérêt à ça ,mais je peux dire, de par tes textes que tu n'es pas né non plus de la dernière pluie !

Il y a pas mal de temps que j'ai compris ( enfin depuis un certain temps je vais dire ) que "Les regrets", oui, nous pouvons en avoir, on en a tous quelque part , mais de là à s'asseoir dessus et oublier les choses qui se déroulent  maintenant je pense que là, on construit d'autres regrets .

Dans la poésie, au début j'étais aussi comme toi ... je voulais être vue le + possible mais je me suis rendue compte que seul, mon travail ou ce que je construis avait de l'importance parce que ça, ça reste et tes poèmes, c'est juste TOI ! Ils existent  
Tu existes et tu n'as besoin de personne pour "exister" ! juste être à la hauteur de tes propres exigences envers ce que tu écris, là je comprendrais .

En attendant je te lis avec plaisir et je ne suis pas la seule.

Fais toi confiance et tu verras que ça marche !

Deux commentateurs, c'est un public.

Je crois que nous ne parlons pas des mêmes choses, Sylvie.

Non, être vu à tout prix ne me concerne pas. Je me suis retiré peu à peu des forums que je fréquentais (avant, on m'a parfois viré aussi).
Ici, c'est presque désert, ça participe de ma volonté d'effacement.
Tu parles en termes d'espoir. C'est un mot que je n'aime pas.
Je crois, par ailleurs, qu'un constat d'échec n'est pas honteux en soi- c'est le lot commun.
Sur ce, en te priant d'excuser mon bavardage autocentré, je te souhaite une bonne journée.

Tu es tout excusé  

Bien sur qu'on ne peut pas interpréter ce que la personne a écrit ou dit , qu'en imaginant avec son bagage.

Pour "l'espoir" je dis ça car l'homme est dirigé par ses propres fantasmes ou envies et donc garde un "espoir" de voir son rêve se concrétiser et d'ailleurs je pourrais encore dire bien des choses mais bon !

Sur ce petit bavardage sympa, je dis juste que ta plume, ben je l'aime bien ; voilà