un sourire nocturne

Ne trouve aucune part de toi. Rien d’autre à part le murmure de la foule.
Et l’horloge obsolète de ta naissance  
et tous baisers, et toutes mères
un grand ciel se lève.
C’est avant, dans l’internat nocturne, tes lèvres sur un verre au rebord sucré
le monde commence
tu dis à d’autres qui t’aiment : « l’innocence est un leurre »
« il faut vivre par de grandes promesses »
Nous quittons de grands pensionnats aux enfances timides
quelque part avant un embarcadère fauves et chaotique

Nous nous assignons pour aujourd’hui, pour demain un sourire, une minuterie pour le cœur.
et reste, reste encore un peu 

Merci pour ce sourire.

Un murmure de tendresse, un sourire de promesse - c'est si bien de lire ces mots suspendus entre la terre et le ciel; entre Toi et nous.
Cordialement Solweig