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hiver
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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hiver
Dimanche, quelque part en janvier 2015. Il n’y a nul endroit ou se terrer, ou être porté aux nues par ses propres efforts. C’est une écriture qui va avec une nuit froide et désespérante. On pousse les mots hors de soi. Il reste six heures à tenir avant le premier bus. Pas de sujet, aucune inspiration. La musique raconte l’air doux de l’été, un été mort et fluorescent des années 80.
Vous mes compagnons. Le sourire un peu forcé, soutiré par la mère et le photographe. L’âme d’un enfant est grave elle aussi. Et même en souvenir, son corps connait le froid. Avant il faisait chaud, on sortait en bras de chemise, je n’ai pas connu cela, avant le sud était total, il était partout et tout le temps. L’hiver n’existait pas. L’hiver cela monte comme la toux ou la fièvre, ça va avec la raison, avec les sous-pulls, avec le calcul mental et les tables de multiplications.
On a peur, chaque seconde est craintive.
…
chaque chose, être est plongé dans le rêve. C’est une écriture ancienne dessinée sur les nuages. Je n’entends rien à la maternité, je ne veux rien y entendre. On lui préfèrera un langage caché, parlant entre les murs. Et le souffle tabagique avant l’accouplement avec le monde. Alors que l’on s’initiait à ce rêve de cafard. Pour des baisers, pour le sexe féminin.
On parle toujours trop de ce que l’on déteste
comme les foules !
Ainsi dépourvue de but, cheminant comme la fumée.
Rue grisâtre gitane !
Qui s’est perdu. Ha longue marche de l’esprit !
Vous mes compagnons. Le sourire un peu forcé, soutiré par la mère et le photographe. L’âme d’un enfant est grave elle aussi. Et même en souvenir, son corps connait le froid. Avant il faisait chaud, on sortait en bras de chemise, je n’ai pas connu cela, avant le sud était total, il était partout et tout le temps. L’hiver n’existait pas. L’hiver cela monte comme la toux ou la fièvre, ça va avec la raison, avec les sous-pulls, avec le calcul mental et les tables de multiplications.
On a peur, chaque seconde est craintive.
…
chaque chose, être est plongé dans le rêve. C’est une écriture ancienne dessinée sur les nuages. Je n’entends rien à la maternité, je ne veux rien y entendre. On lui préfèrera un langage caché, parlant entre les murs. Et le souffle tabagique avant l’accouplement avec le monde. Alors que l’on s’initiait à ce rêve de cafard. Pour des baisers, pour le sexe féminin.
On parle toujours trop de ce que l’on déteste
comme les foules !
Ainsi dépourvue de but, cheminant comme la fumée.
Rue grisâtre gitane !
Qui s’est perdu. Ha longue marche de l’esprit !
marc- MacadAccro
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Date d'inscription : 03/09/2009
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