De ma fenêtre,

Si je me retourne sans bouger
Je peux voir quelques mouchoirs roses
Posés sur le coin d’un ciel anormal
Douceur en plein novembre

Trompeuse, éphémère.

Si je me retourne d’un coup sec
Je surprends le peuplier caché derrière les étourneaux
Coucou à l’olivier triste
Si doucement négligé

Indifférence, tenace.

Si je regarde en ouvrant les fenêtres
L’air passe en sifflotant
Pied de nez de l’éternité rieuse
Superbe dans sa robe de mousse

Je souris bienveillante aux marques ironiques
De ce qui m’enterre
Sans être vue.

Ratoune propose une idée et la met en œuvre dans la foulée.
Une vue de sa fenêtre...

Pour ma part, comme tout un chacun je vois midi à ma porte.
Peut-être qu'un jour je viendrai vous sonner les cloches.

Nilo, vue sur rue.

une bien belle idée de Gérard Hocquet :
nous montrer la vue de la fenêtre ...
et une bien belle idée que tu as eue, Ratoune, de continuer ...
Yzaé, visiteuse de jardins

Moi, ce que j'aime chez toi c'est que quoi que tu écrives, ça me plait!

Sylvie qui salut l'artiste

et moi qui ne suis pas très loin ,oui le ciel était vraiment rose hier soir, magnifiquement rose....

et comme Sylvie, toujours sensible à tes écrits.

Et réciproque aux artistes.

instantané visible de l'instant propice
cette vue radieuse encourage à la contemplation
qu'on est bien derrière toutes les fenêtres
à regarder le monde sans y interagir

Mur à Dédé..
et dis nous Ratoune, que vois tu maintenant de ta fenêtre ?
Les couleurs , plus les mêmes...

Je suis en avance sur le calendrier à lire ce poème.
Je ne l'ai plus sous les yeux, je m'en souviens comme de petits carrés de visions, mouchoirs qui servent à sécher les larmes qui ne viennent pas.(interprétation toute pesonnelle)

Joli coup dans le Mur à Dédé qui décidément a le don de renvoyer de belles images.

Nilo, buée sur les carreaux.

Effectivement, d'autant que je me mord les doigts d'avoir raté celui-ci. Un Ratoune tout en finesse qui fait du bien, surtout pour commencer la journée.

Z.

Oh oui, un Ratoune tout en finesse qui fait du bien. Rien d'autre à ajouter.

Se regarder vivre, c'est en effet se regarder mourir...

A moins que ce soit l'inverse ?
Relire en nocturne " l'ère du soupçon " de Nathalie Sarraute.
La quête impossible du fugitif.

Un bonjour à vous tous.

Encore un coup de pied dans le Mur à Dédé, et encore une belle pierre qui en tombe.

Nilo, tu reviens quand tu veux.

Hé ! j'ai eu la chance de regarder la vie aujourd'hui...Superbe !!

la convoitise est derrière le rideau

B...ez

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Troisième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant sans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.