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petit matin 6.36
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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petit matin 6.36
Le petit matin émerge dans une lumière sale. La chaleur d’hier s’est poursuivi dans une poisse nocturne. On respire un peu mieux maintenant. Je rêve d’autres villes, je rêve de ne pas être dans l’écrin de ce monde et de ne pas, chaque matin retenir ma peur comme un chien affamé. De me dire « tais-toi » ou « le bonheur est possible pour moi, pour nous tous ».
On s’avise de comprendre que le bonheur des individus est contrecarré par leurs envies, rongé par leur solitude.
La lumière du jour perce dans la mélasse de l’humidité.
On voudrait parler véridiquement de soi et du monde. On voudrait pour hier soir s’être éblouie d’un ruban de lumière urbaine aux antipodes.
Mais on comprend que la fraternité est un mot et qu’hypocritement nous soutenons notre agglomérat.
J’ai souvent honte de notre race d’homme !
On se contraint, on s’abdique. Nous marchons en grandissant sur nos rêves d’enfants et de jeunes adultes.
Comment nous « produire » en vérité, en franchise, avec la douceur et le tact.
Maintenant dehors la mélasse qui nous visitait entre la nuit et le jour blanchit et prend, prendra peu à peu un implacable visage aux températures élevées.
Il faudrait que je finisse de dire cette chute de l’espérance à l’intérieur de l’âme humaine. Comme Ponge me diriger loin des villes peuplées et tristes, des beauté hommes et de femmes et de toutes ces histoires leur appartenant comme des tumeurs. Faire alors l’éloge d’un verre, d’un mur éventré.
ni de la récurrence des jours humains
ni de la beauté de l’objet mort
mais chercher ce qui ne s’altèrent pas, ce qui ne revient pas et donc qu’on ne peut attendre.
Non, non il ne s’agit pas de la stupidité de la morale avide de jouir toujours et à chaque instant, ce qui d’ailleurs n’est que mot et pratique impossible.
Je n’aime rien d’autres que le désert d’avant les hommes ou la béatitude qui les éloigne à l’intérieur du monde.
Si l’admiration de la beauté et sa tentative d’écriture tout comme le ravissement de la saoulerie de la prose du monde avec ce qu’elle contient de chaotique me tiennent debout.
alors ma peur est sans importance
et ma mort anecdotique.
On s’avise de comprendre que le bonheur des individus est contrecarré par leurs envies, rongé par leur solitude.
La lumière du jour perce dans la mélasse de l’humidité.
On voudrait parler véridiquement de soi et du monde. On voudrait pour hier soir s’être éblouie d’un ruban de lumière urbaine aux antipodes.
Mais on comprend que la fraternité est un mot et qu’hypocritement nous soutenons notre agglomérat.
J’ai souvent honte de notre race d’homme !
On se contraint, on s’abdique. Nous marchons en grandissant sur nos rêves d’enfants et de jeunes adultes.
Comment nous « produire » en vérité, en franchise, avec la douceur et le tact.
Maintenant dehors la mélasse qui nous visitait entre la nuit et le jour blanchit et prend, prendra peu à peu un implacable visage aux températures élevées.
Il faudrait que je finisse de dire cette chute de l’espérance à l’intérieur de l’âme humaine. Comme Ponge me diriger loin des villes peuplées et tristes, des beauté hommes et de femmes et de toutes ces histoires leur appartenant comme des tumeurs. Faire alors l’éloge d’un verre, d’un mur éventré.
ni de la récurrence des jours humains
ni de la beauté de l’objet mort
mais chercher ce qui ne s’altèrent pas, ce qui ne revient pas et donc qu’on ne peut attendre.
Non, non il ne s’agit pas de la stupidité de la morale avide de jouir toujours et à chaque instant, ce qui d’ailleurs n’est que mot et pratique impossible.
Je n’aime rien d’autres que le désert d’avant les hommes ou la béatitude qui les éloigne à l’intérieur du monde.
Si l’admiration de la beauté et sa tentative d’écriture tout comme le ravissement de la saoulerie de la prose du monde avec ce qu’elle contient de chaotique me tiennent debout.
alors ma peur est sans importance
et ma mort anecdotique.
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
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