Derniers sujets
Statistiques
Nous avons 448 membres enregistrésL'utilisateur enregistré le plus récent est Marine8316
Nos membres ont posté un total de 56955 messages dans 10920 sujets
A l'image du nouvel
+4
Nilo
Sylvie
eznogood
LCbeat
8 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
A l'image du nouvel
Cheville du temps espacée d'une longueur d'an
demain, conjoint-elle, demain à l'image du nouvel
nous fermerons nos poings sur nos paupières
je t'aimerai comme l'enfant qui vide les décors
de leur substance imaginaire, est-ce le rêve matriciel
qui d'un battement chronique ébruite le sang ?
À tous, à ceux, à celles, qui aiment et tournoient
dans l'orbite de l'œil et de la main, aux mots d'idoles
aux si longs silences de l'effroi événementiel
à celles qui donnent, à ceux qui bandent
à celles qui jouissent, à celles qui caressent l'idée
d'aimer et d'être aimées, à ceux qui écrivent
ce qu'ils ne savent dire, à ceux qui hésitent
entre un verbe ou un vers, à celles qui versent
dans le sentiment, à celles sujettes aux cœurs
l'enfant-jazz plonge muet dans les langueurs mélancoliques
de l'hiver, souhaitez-vous l'année belle, et le texte illisible
l'averse audible des incompréhensibles, aimez l'être
et la toile, le poème et la constellation du plein
Un liseur de poèmes, en gare centrale de toutes les villes
contemple l'absence de train, roule son tabac dans
de vieux journaux, les unes et les autres peuvent attendre
l'écho du vent pénètre l'esprit charnel, la carnation de l'image
ensemence ce qui se doit d'être écrit plus tard
ou maintenant, le déterminisme n'est qu'une provocation démagogique
lisez, écrivez, vibrez cacophoniques, engrangez kilomètres pavés
et chemins boueux, à la falaise approchante, il est un poème de plus
qui respire l'air que chacun respire, et souffle sur les braises folles
des feux de l'an premier, lisez, écrivez, aimez, de mon côté
je me satisfais de l'inaccomplissement des choses, empruntant
au temps les voies vides des espaces vierges
A tous, une heureuse année
demain, conjoint-elle, demain à l'image du nouvel
nous fermerons nos poings sur nos paupières
je t'aimerai comme l'enfant qui vide les décors
de leur substance imaginaire, est-ce le rêve matriciel
qui d'un battement chronique ébruite le sang ?
À tous, à ceux, à celles, qui aiment et tournoient
dans l'orbite de l'œil et de la main, aux mots d'idoles
aux si longs silences de l'effroi événementiel
à celles qui donnent, à ceux qui bandent
à celles qui jouissent, à celles qui caressent l'idée
d'aimer et d'être aimées, à ceux qui écrivent
ce qu'ils ne savent dire, à ceux qui hésitent
entre un verbe ou un vers, à celles qui versent
dans le sentiment, à celles sujettes aux cœurs
l'enfant-jazz plonge muet dans les langueurs mélancoliques
de l'hiver, souhaitez-vous l'année belle, et le texte illisible
l'averse audible des incompréhensibles, aimez l'être
et la toile, le poème et la constellation du plein
Un liseur de poèmes, en gare centrale de toutes les villes
contemple l'absence de train, roule son tabac dans
de vieux journaux, les unes et les autres peuvent attendre
l'écho du vent pénètre l'esprit charnel, la carnation de l'image
ensemence ce qui se doit d'être écrit plus tard
ou maintenant, le déterminisme n'est qu'une provocation démagogique
lisez, écrivez, vibrez cacophoniques, engrangez kilomètres pavés
et chemins boueux, à la falaise approchante, il est un poème de plus
qui respire l'air que chacun respire, et souffle sur les braises folles
des feux de l'an premier, lisez, écrivez, aimez, de mon côté
je me satisfais de l'inaccomplissement des choses, empruntant
au temps les voies vides des espaces vierges
A tous, une heureuse année
Re: A l'image du nouvel
"je t'aimerai comme l'enfant qui vide les décors
de leur substance imaginaire"
oui joli, là je vois bien (faux petits cadeaux décoratifs qu'on accroche au sapin
et qu'il faut coûte que coûte sauver des mains de petits monstres et d'une mort programmée ...)
"à ceux qui bandent
à celles qui jouissent,"
peut-être un peu trop concret pour moi,
"le déterminisme n'est qu'une provocation démagogique" ça me rappelle mes humanités
du style "déterminisme ou libre arbitre"... des convictions mais toujours pas de certitude sur le sujet
bien des lunes plus tard...
j'aime définitivement cette façon que tu as de mettre "une trempe à tes vers"
B...ez à toi
de leur substance imaginaire"
oui joli, là je vois bien (faux petits cadeaux décoratifs qu'on accroche au sapin
et qu'il faut coûte que coûte sauver des mains de petits monstres et d'une mort programmée ...)
"à ceux qui bandent
à celles qui jouissent,"
peut-être un peu trop concret pour moi,
"le déterminisme n'est qu'une provocation démagogique" ça me rappelle mes humanités
du style "déterminisme ou libre arbitre"... des convictions mais toujours pas de certitude sur le sujet
bien des lunes plus tard...
j'aime définitivement cette façon que tu as de mettre "une trempe à tes vers"
B...ez à toi
Re: A l'image du nouvel
Que finisse une année...
Qui laisse la place à deux mains
pour prendre nos idées
En les couchant ici,
Tu es né écrivain...
Tu mourras pauvre très certainement
Mais je m'en fiche de mourir pauvre...
J'ai eu la chance de lire...
De voir et de savourer des années
Du LCBeat !!
Que demande le peuple?
Bonne année à toi
mais surtout, surtout...ne lâche pas ton fil.
Sylvie
Qui laisse la place à deux mains
pour prendre nos idées
En les couchant ici,
Tu es né écrivain...
Tu mourras pauvre très certainement
Mais je m'en fiche de mourir pauvre...
J'ai eu la chance de lire...
De voir et de savourer des années
Du LCBeat !!
Que demande le peuple?
Bonne année à toi
mais surtout, surtout...ne lâche pas ton fil.
Sylvie
Re: A l'image du nouvel
A tous, et à toi.
Nilo, crépuscule de l'ancien.
Nilo, crépuscule de l'ancien.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: A l'image du nouvel
Auto-portrait d'un poète rebelle à tout ce qui fait l'humain et qui aime à la folie tout ce qui touche à l'humanité de ses méandres à ses plus belles envolées!
A toi et à tout ceux qui te liront; poètes amis, que cette année soit celle du verbe et de l'audace , du poème réussi à celui qui plaît, de la vérité crue aux mensonges esthétiques, de l'Art comme Amour comme seul voeu! Voilà, ça c'est fait
Au fait, c'est beau!
A toi et à tout ceux qui te liront; poètes amis, que cette année soit celle du verbe et de l'audace , du poème réussi à celui qui plaît, de la vérité crue aux mensonges esthétiques, de l'Art comme Amour comme seul voeu! Voilà, ça c'est fait
Au fait, c'est beau!
Comateen- MacadMalade
- Messages : 370
Date d'inscription : 02/09/2009
Localisation : Au Sud du Nord & au Nord du Sud
Re: A l'image du nouvel
A tous les serments et aux sarments.
A tous les et à toutes les..
A toi SURTOUT: parce qu'il en faut Un et qu'il n'y en a qu'Un, SURTOUT.
Au BORD D'ELLE
sunday qui poésie mange
...En hurlant mes cascades de désespoir aux flancs des montagnes
J’ai haché l’élément obscur
J’ai disséqué la tranche de cet élément obscur
Croisant le gouffre
Qui n’avait pas la profondeur de mon âme
J’ai tué l’étoile
Vous qui m’avez dit qui j’étais
Je vous dis qui je suis
Parce que j’ai toujours cherché à ne pas le savoir
C’est parce que je l’ai toujours su
Il voit par la bouche
Entend avec les yeux
Je m’invente
Est-ce que je dis que je me recrée sans cesse
Le mal aux abois conduit le désespoir vers la folie
Il danse
Fou
S’agrippe aux barreaux du ciel
Stalactite des ors brisés
Désir-tue temps qui passe-
Co-sanguin des douves terrestres
Et le liquide bleu tomba du ciel en s’enfouissant dans la mer
Tirez à vue
Sur mes blessures
Commerce des animaux de la barbarie
Ambassade des sarcasmes
A la vomissure des lèvres
L’embryon vous kyste les yeux
Amoureux bêlants
Il y a trente sens inconnus
Et celui qui découvre l’innocence aura tout perdu
Il mangera le foin de la magie
Poètes levez-vous ou vous mourrez
Bénissez la conscience des fous
Levez-vous
Ou vous allez mourir
Car vous n’aurez pas dit
Vous n’aurez donc pas chanté la question
L’ordre souffle en éthers
Et vous ne faites pas le travail de l’apostrophe
Vous vous rognez en d’innombrables
Fientes et vulgaires accoucheurs de pisse
Poètes levez-vous ou vous mourrez
Qui est l’Œdipe à la porte
Fêtons la mort de Villon et ouvrons les portes
Chions sur le terrible
Napoléon a déposé une goutte de neige sur le soleil
Vous poètes abandonnez le miroir
Car le miroir vous a abandonnés
Poètes vous mourrez en vous levant
Poètes levez-vous maintenant
Et répondez -vous
Jamais l’Art ne s’est autant blessé de ne pas parler de l’essentiel
Les parts du talisman sont à vos pieds
Et vous restez couchés à renonculer ersatz de poussière
Je me suis abandonné au miroir
Et je suis mort
Je suis le poète mort
J’exige je veux je pense
Je m’injecte en intra-veineuses des larmes de foutre
Je suis poète
Je pisse je chie je pète je pense
JE SUIS POETE 2007
« Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens. »
Paul Valéry (1871-1945), Tel quel
Adoubant ce propos, que les deux mamelles envisagées par Valery peuvent s’adjoindre ou se distendre. Cependant que le poème ne peut se passer d’aucune des deux sauf à envisager qu’il est « LE » poème. Donc, qu’il se représente en tant que tel, qu’il n’est le défaut de rien puisque la qualité de tout. Un absolu, sans le besoin de posséder ce qu’on nomme « le don divin » .
A tous les et à toutes les..
A toi SURTOUT: parce qu'il en faut Un et qu'il n'y en a qu'Un, SURTOUT.
Au BORD D'ELLE
sunday qui poésie mange
...En hurlant mes cascades de désespoir aux flancs des montagnes
J’ai haché l’élément obscur
J’ai disséqué la tranche de cet élément obscur
Croisant le gouffre
Qui n’avait pas la profondeur de mon âme
J’ai tué l’étoile
Vous qui m’avez dit qui j’étais
Je vous dis qui je suis
Parce que j’ai toujours cherché à ne pas le savoir
C’est parce que je l’ai toujours su
Il voit par la bouche
Entend avec les yeux
Je m’invente
Est-ce que je dis que je me recrée sans cesse
Le mal aux abois conduit le désespoir vers la folie
Il danse
Fou
S’agrippe aux barreaux du ciel
Stalactite des ors brisés
Désir-tue temps qui passe-
Co-sanguin des douves terrestres
Et le liquide bleu tomba du ciel en s’enfouissant dans la mer
Tirez à vue
Sur mes blessures
Commerce des animaux de la barbarie
Ambassade des sarcasmes
A la vomissure des lèvres
L’embryon vous kyste les yeux
Amoureux bêlants
Il y a trente sens inconnus
Et celui qui découvre l’innocence aura tout perdu
Il mangera le foin de la magie
Poètes levez-vous ou vous mourrez
Bénissez la conscience des fous
Levez-vous
Ou vous allez mourir
Car vous n’aurez pas dit
Vous n’aurez donc pas chanté la question
L’ordre souffle en éthers
Et vous ne faites pas le travail de l’apostrophe
Vous vous rognez en d’innombrables
Fientes et vulgaires accoucheurs de pisse
Poètes levez-vous ou vous mourrez
Qui est l’Œdipe à la porte
Fêtons la mort de Villon et ouvrons les portes
Chions sur le terrible
Napoléon a déposé une goutte de neige sur le soleil
Vous poètes abandonnez le miroir
Car le miroir vous a abandonnés
Poètes vous mourrez en vous levant
Poètes levez-vous maintenant
Et répondez -vous
Jamais l’Art ne s’est autant blessé de ne pas parler de l’essentiel
Les parts du talisman sont à vos pieds
Et vous restez couchés à renonculer ersatz de poussière
Je me suis abandonné au miroir
Et je suis mort
Je suis le poète mort
J’exige je veux je pense
Je m’injecte en intra-veineuses des larmes de foutre
Je suis poète
Je pisse je chie je pète je pense
JE SUIS POETE 2007
« Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens. »
Paul Valéry (1871-1945), Tel quel
Adoubant ce propos, que les deux mamelles envisagées par Valery peuvent s’adjoindre ou se distendre. Cependant que le poème ne peut se passer d’aucune des deux sauf à envisager qu’il est « LE » poème. Donc, qu’il se représente en tant que tel, qu’il n’est le défaut de rien puisque la qualité de tout. Un absolu, sans le besoin de posséder ce qu’on nomme « le don divin » .
Re: A l'image du nouvel
bon an né mal an prit les mots cris écrits s passions bitumesques mais néons moins lumineuses pour an faire du LC pur jus pure sève. Sans, sang, cent ans goise et goisera, il an a an corps sous le chat pot et coetera.
Bonne année à toi.
Bonne année à toi.
gerard hocquet- MacadAdo
- Messages : 194
Date d'inscription : 24/10/2009
Re: A l'image du nouvel
"lisez, écrivez, vibrez cacophoniques, engrangez kilomètres pavés
et chemins boueux, à la falaise approchante, il est un poème de plus
qui respire l'air que chacun respire, et souffle sur les braises folles
des feux de l'an premier, lisez, écrivez, aimez, de mon côté
je me satisfais de l'inaccomplissement des choses, empruntant
au temps les voies vides des espaces vierges"
...J'ai vibré à lire tes voeux Lc...
Bonne année à Toi !!
et chemins boueux, à la falaise approchante, il est un poème de plus
qui respire l'air que chacun respire, et souffle sur les braises folles
des feux de l'an premier, lisez, écrivez, aimez, de mon côté
je me satisfais de l'inaccomplissement des choses, empruntant
au temps les voies vides des espaces vierges"
...J'ai vibré à lire tes voeux Lc...
Bonne année à Toi !!
_________________
LaLou
Re: A l'image du nouvel
Merci à vous,
bien à vous
et tant à moi, tout pour moi, 2010 sera l'année de l'égocentrisme !
bien à vous
et tant à moi, tout pour moi, 2010 sera l'année de l'égocentrisme !
Re: A l'image du nouvel
malheureusement, j'ai bien peur que tu sois dans le vrai pour l'année de l'égocentrisme....On va se marrerLCbeat a écrit:Merci à vous,
bien à vous
et tant à moi, tout pour moi, 2010 sera l'année de l'égocentrisme !
Comateen- MacadMalade
- Messages : 370
Date d'inscription : 02/09/2009
Localisation : Au Sud du Nord & au Nord du Sud
Re: A l'image du nouvel
Heureux coup dans le Mur à Dédé.
Nilo, et 2011 ?
Nilo, et 2011 ?
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: A l'image du nouvel
C'était la fin de l'année, l'avant dernier jour ...maintenant l'été est passé par la.
Sans doute aura t'il semé des mots dans ta besace !
Sans doute aura t'il semé des mots dans ta besace !
_________________
LaLou
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Aujourd'hui à 9:30 par Io Kanaan
» Marin d’eau douce
Hier à 8:56 par Io Kanaan
» Planète anodine
Jeu 21 Nov - 9:46 par Io Kanaan
» Monstre vert
Mer 20 Nov - 9:07 par Io Kanaan
» Lézard vaillant
Lun 18 Nov - 9:50 par Io Kanaan
» Branche fossile
Dim 17 Nov - 9:05 par Io Kanaan
» Flamme grise
Sam 16 Nov - 8:59 par Io Kanaan
» Roi fantasque
Jeu 14 Nov - 9:16 par Io Kanaan
» Poids et mesure
Mer 13 Nov - 8:35 par Io Kanaan