Les nuits courtes

Les nuits courtes


Sur mon corps en attente,
Tu as posé ta main,
J'ai eu froid, j'ai eu faim.
Plus de chaleur,
Plus de douceur,
Une sorte d'habitude,
Un geste machinal,
Ne pas faire trop mal.
La nuit, à peine noire
Et déjà je repartais,
Pas de prolongation.
"Bonne nuit, fais attention" !
Allongée dans ce lit trop grand
J'ai peur, j'ai froid,
En plein été.
J'attrape d'autres rêves,
Ceux de la nuit,
Pour effacer les autres.


H.

j'arrête mon enquête mais je te suis quand même, hortense et comme je comprends tes textes ! si tu savais ...
je t'embrasse
Yzaé