Les éjaculations sphériques

Les portes closes des ailes, allées et venues
dans le périmètre enfumé de ma conscience
je souffle sur les braises pour rallumer le silence
et frappe sur le dos de la partance magnifique

qu'on écrive les textes sur des tablettes métalliques
à l'emprunte du rêve qui s'estompe de fuir

je gratte la croûte pour y voir affluer la nostalgie
que reste-t-il de nous dans ces maigres avenues
où l'on s'efforce d'éteindre les lumières que l'on
a tant peiné à croire vives, l'imaginer soudain
m'apparaît comme une malédiction souterraine

les fantômes paissent l'herbe épaisse des ténèbres
dans la mémoire licenciée par d'obscures tangentes
ils décuplent leur présence et activent le feu
d'où viennent la grandeur et les vertiges du monde

il ne reste à peindre que l'écriture charnelle
de la vapeur des eaux folles
à l'étranglée connivence des arêtes sommitales
je dors de l'étrange et l'or refroidit
les ondes-miroirs du Sujet

qu'ai-je tant à dire que je feins encore la langue
aux lieux de me taire des éjaculations sphériques
il me vaudrait de laisser vide l'espace connu
l'honneur de penser les fables minuscules

Ce n'est qu'une impression, une vague impression, elle vaut ce qu'elle vaut mais il faudrait que tu publies. Et tu sais, le mur n'est pas loin, on le touchera tous un jour ou l'autre.
Dépêche-toi avant que je ne puisse plus te lire.

Amitiés. Olivier.

Pour moi, trop de mots "gratuits qui alourdissent inutilement et n'arrangent rien à la comprehension ..j'ai carrement rien compris et rien ressenti.