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Eût bu est-ce que, Saison II
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Eût bu est-ce que, Saison II
Le médecin m’avait dit que la rechute pour l’entourage était souvent fatal.
Entends, le dragon qui mérite la Reine.
« Mer, prise, reprises de sauts, de soubresauts, divague… »
Tout l’été, le soleil avait évacué tes rides d’abandon, de litres en livres, tant de kilogrammes perdus, l’ombre de la dégénérative ne sentait plus le brûlé.
« Quand Léda s’enlaidit, elle ne ressemble plus à une Lady… »
Les verres rêvés sont des songes auxquels il ne faut plus toucher.
Vassal dansant, j’ai bonne mémoire qu’il m’arrivait de me noyer dans l’œil de Goethe.
Les naufrages sont des lamentations de la courante. La descente du moi, sur un radeau. Clown du Kon-tiki . De la lune jusqu’à la mer en échappées kilométriques, un dimanche de septembre. Et les nuits blanches de mon cul, pas loin.
A quelques hectolitres d’ici…
Le discours de fin prit alors le large en ajoutant :
« Si tu sens que la marée monte, retire toi ! »
Avant que ne battent les noirs nuages qui montent en neige le requiem des chrysanthèmes…
Avant que les chats de gouttière ne tombent définitivement…
Avant les virgules, les points, les mots orphelins cachés dans les tiroirs de l’inconnu…*
Avant les six cents « Fallût t-il ? », les fallacieux prétextes, avant…
En vérité, avant la rechute des neiges.
Entends, le dragon qui mérite la Reine.
« Mer, prise, reprises de sauts, de soubresauts, divague… »
Tout l’été, le soleil avait évacué tes rides d’abandon, de litres en livres, tant de kilogrammes perdus, l’ombre de la dégénérative ne sentait plus le brûlé.
« Quand Léda s’enlaidit, elle ne ressemble plus à une Lady… »
Les verres rêvés sont des songes auxquels il ne faut plus toucher.
Vassal dansant, j’ai bonne mémoire qu’il m’arrivait de me noyer dans l’œil de Goethe.
Les naufrages sont des lamentations de la courante. La descente du moi, sur un radeau. Clown du Kon-tiki . De la lune jusqu’à la mer en échappées kilométriques, un dimanche de septembre. Et les nuits blanches de mon cul, pas loin.
A quelques hectolitres d’ici…
Le discours de fin prit alors le large en ajoutant :
« Si tu sens que la marée monte, retire toi ! »
Avant que ne battent les noirs nuages qui montent en neige le requiem des chrysanthèmes…
Avant que les chats de gouttière ne tombent définitivement…
Avant les virgules, les points, les mots orphelins cachés dans les tiroirs de l’inconnu…*
Avant les six cents « Fallût t-il ? », les fallacieux prétextes, avant…
En vérité, avant la rechute des neiges.
Quand l’heure commence à se fermer, je compte les minutes, la bouche ouverte. Je joue à l’ours chassé, destin et source d’une fragilité, conquête et reconquête.
« La vie est un conte plein de bruit et de fureur, raconté par un idiot. »
Le plaisir n’est accueillant qu'à la seule condition que vous le trouviez sincère. Il épuisera nos toutes petites misères, arrondira les angles de notre tête. Ne vous occupez pas de moi ! Un jour, le brouillard se lèvera en chantant et le fond de la terre ne sera plus noir . Au menu, des marinades de voyages, des lits sans barreaux, des mots cherchant l’air, le vif, le seul cri qui nous pousse.
L’ultime, la tentation d’exister puisque la vie n’a jamais été vécue.
La Vivre comme une disparition.
Le monde heureux sans vous sera un monde malheureux sans vous.
Les bas de laine manquent de lumière. Médisons.
Sous les ordres d’on ne sait qui, l’erreur se charge d’humanité. L’histoire fait des bulles, je suis le meilleur ami de l’homme.
L’autre jour, quelqu' un m’a trouvé mort alors que je n’étais que blessé. Prisonnier, cheval attaché, meilleur ami, encore lui et dévêtu, cherché.
L’expression est délicate, toucher les choses du bout des doigts. Faire état de parcimonie sans quoi les choses ne se rendront jamais véritables. Glacées, elles ne pourraient que demeurer dans le fourreau sur la vieille commode et vous ne pourriez plus les toucher.
On crée sa propre violence en voulant anéantir la nature. Il suffit alors d’une seule phrase accrochée sur le mur pour nous rendre la vue, s’épuiser à dire oui toujours, s’épuiser à dire oui sans les frontières.
Le verbe, sur l’île de sein, fait partie des mésanges. Des blondes et des brunes, des adjectifs alcoolisés , démangeaisons d’épithètes, des rires et des songes, des plus-que-parfaits, dieu que la vie est une idée qui me rend fou.
Fou d’elle, si je la croise un jour. Je la perforerai et dresserai l’inventaire du jeu.
Prélude à l’œil.
L’instant qui ressemble à une devinette. Parce que tous les rêves méritent qu’on s’y intéresse.
Et que tous ces rêves méritent d’être beaux. L’agitation de l’invisible qui nous permet de croire en nous-mêmes.
Toute solitude, dirons-nous, est la bonne.
A apprendre,
A aimer.
Le bruit des bottes engendre les despotes, la fureur.
Je suis un rêve qui a fini de grandir. Je n’existe pas.
Palindrome de l’éperdu, je cherche à vaincre je ne sais quoi.
« La vie vaurienne » et LC Beat m’accompagnent. Le désarroi, la tristesse qui ne m’existe pas.
Jerry Roll Morton.
Pêle-mêle, frères et sœurs.
Les infirmières. A mon plus grand éternuement.
Pitié Salpétrière.
Pitié pour les enfants malades de l’ hosto Necker.
L’hôpitié.
Pitié pour les cons.
Pitié pour ceux qui ne bandent pas.
Pitié pour ceux qui ne bandent plus.
Pitié pour celles qui ne mouillent pas.
Pitié pour celles qui ne mouillent plus.
Pitié.
Dancing du samedi soir.
Les âmes mortes se rassemblent.
Redingotes à portée d’un liquide séminal.
– Tu danses ?
Je panse et j’essuie. Je m’enfuis.
Fausse idiote ? C’est un interrogatif. C’est de la poésie.
Moi pas comprendre.
Alors, je l’enlace et elle danse.
Ce sont les mondiaux de l’esprit, jeux olympiques du savoir. Trop tard. Tout le monde crève.
Il fait. NOIR.
Ta gueule Fédor ! Sous le sol.
Et je promène ma gueule de carapace, partout, où ça glace, la nuit quand il fait noir sur mes lèvres.
Je promène mes mains, mon atomiseur mais personne ne veut de ma guerre.
Je promène mon ennui en laisse.
Tout le temps s’en va nulle part.
Mon cœur n’est pas un artiste. Il ne faut pas faire attention. Aveugle je suis ,et un sacré évangile sur les bras. Embarqué sur une toile, mon fardeau.
Psychologie à la Brigitte Bardot.
Porte de Pantin, Yquem, vitre automatique retroussée et mini, mini-jupe. Foune, Jaguar, deux grammes. Lady Marmelade.
– Non madame, la maîtresse est en retard !
Voulez-vous coucher avec moi, ce soir ?
Sleeping-beauty, trois Ricards, deux Dorcels d’affilée, une pute en retard.
TVA.
Latex 33 tours.
La vie me détourne les microsillons.
Ma vie est une cigarette.
365 degrés.Un James Dean.
Un rythme.
Ma vie n’a rien vu et c’est pour ça qu’elle me plait.
A Jean Rhys et LC Beat. Texte entrave.
Re: Eût bu est-ce que, Saison II
plus je te lis, plus je te comprends...non, je ne peux pas dire ça, je ne comprends pas tout, mais plus je te lis, plus je ressens, et après tout, comprendre est moins important que ressentir ...
à te re-lire très bientôt, j'espère !
Yzaé
à te re-lire très bientôt, j'espère !
Yzaé
Yzaé- MacadAccro
- Messages : 696
Date d'inscription : 07/10/2009
Age : 65
Localisation : touraine
Re: Eût bu est-ce que, Saison II
Parce que tous les rêves méritent qu’on s’y intéresse.
Et aussi parce que les tiens méritent une attention particulière.
Nilo, très attentif.
Et aussi parce que les tiens méritent une attention particulière.
Nilo, très attentif.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Eût bu est-ce que, Saison II
Aujourd'hui encore j'ai décidé de rendre hommage au travail de certains
auteurs de [Nouvelles] en allant repêcher certaines de ces pages
oubliées et de vous les offrir.
Nilo, Missing.
auteurs de [Nouvelles] en allant repêcher certaines de ces pages
oubliées et de vous les offrir.
Nilo, Missing.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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