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Dreamy Weather ou lettre de Vegas
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Dreamy Weather ou lettre de Vegas
Ma bien-aimée
As-tu conscience qu’on peut tenir au seuil du quatrième Reich les ongles sur le marbre
Pendant cinquante deux minutes et quarante trois secondes sans jamais relever la tête hors de l’eau ?
Je t’écrirais sur la route des poèmes jetés à cent à l’heure.
Un road movie désopilant où les drogues diverses et variées
Effondreraient les murs noirs qui me barrent le passage
Empêchent l’avance d’un occidental vacciné, civilisé, dégénéré
Si je t’envoie des fonds de cuve des relents de tombeaux
Viendras-tu rejoindre le poète qui palpite
Comme un cœur déchiré ?
Les saints sacrements pétrifiés en pierre comme le temps qui coule
Dans une transfusion douloureuse
Viendront à temps n’aie pas peur
L’odeur du feu comme l’odeur de la mort
Réveille pour quelques temps
Les vivants et les morts-vivants
En attendant, tel un journaliste en cavale, je bois
Et fume des herbes de différentes lumières, les analyse la tête dans le fumier
Déjà se dissout la fin de mon périple au fond d’un verre de bordeaux
Maintenant voici l’heure des agonies, des fêlures de mémoires
Jusqu’aux miroirs où se nichent l’absurdité et le vice
Je contemple les étoiles sanglantes et parmi elles Dreamy Weather
Cette fille qui gît sous le comptoir des illusionnistes
Amsterdam n’est pas loin, prochaine étape après la gare montoise
Avant d’embarquer vers une nouvelle destination mais rien ne presse
Le temps sur les rails me possède comme je possède le luxe de ne posséder rien
À désinfecter son corps au vitriol, à chercher sans cesse l’osmose
Elles s’infusent entre les transcendantales évasions les Vérités
Broie dans le noir ces petites statuettes et balance-les dans l’âtre
Si un jour je reviens te voir, je préférerais te peindre sans visage
Sans le souvenir de ces nuits où coulait abondamment ton sang
Le sang d’Éden qui pulse dans les veines tel l’amour
Que j’aie pour toi
Si un jour je reviens te voir, ne me cache pas la petite fille
N’aie pas peur, le chapelier fou aime les enfants même malades
Les tourments qu’ils apportent, le froid morbide qu’ils t’injectent
Quand ils rêvent de cheminer entre les cercueils
D’étreindre les lèvres des origines
Les Camés en manque regagnent la noirceur des murs
Imaginent tels de terribles combattants à la peau verte
Des stratagèmes pour pouvoir y sortir, pour le déchirer
Ce drôle de linceul qui te recouvre à présent.
As-tu conscience qu’on peut tenir au seuil du quatrième Reich les ongles sur le marbre
Pendant cinquante deux minutes et quarante trois secondes sans jamais relever la tête hors de l’eau ?
Je t’écrirais sur la route des poèmes jetés à cent à l’heure.
Un road movie désopilant où les drogues diverses et variées
Effondreraient les murs noirs qui me barrent le passage
Empêchent l’avance d’un occidental vacciné, civilisé, dégénéré
Si je t’envoie des fonds de cuve des relents de tombeaux
Viendras-tu rejoindre le poète qui palpite
Comme un cœur déchiré ?
Les saints sacrements pétrifiés en pierre comme le temps qui coule
Dans une transfusion douloureuse
Viendront à temps n’aie pas peur
L’odeur du feu comme l’odeur de la mort
Réveille pour quelques temps
Les vivants et les morts-vivants
En attendant, tel un journaliste en cavale, je bois
Et fume des herbes de différentes lumières, les analyse la tête dans le fumier
Déjà se dissout la fin de mon périple au fond d’un verre de bordeaux
Maintenant voici l’heure des agonies, des fêlures de mémoires
Jusqu’aux miroirs où se nichent l’absurdité et le vice
Je contemple les étoiles sanglantes et parmi elles Dreamy Weather
Cette fille qui gît sous le comptoir des illusionnistes
Amsterdam n’est pas loin, prochaine étape après la gare montoise
Avant d’embarquer vers une nouvelle destination mais rien ne presse
Le temps sur les rails me possède comme je possède le luxe de ne posséder rien
À désinfecter son corps au vitriol, à chercher sans cesse l’osmose
Elles s’infusent entre les transcendantales évasions les Vérités
Broie dans le noir ces petites statuettes et balance-les dans l’âtre
Si un jour je reviens te voir, je préférerais te peindre sans visage
Sans le souvenir de ces nuits où coulait abondamment ton sang
Le sang d’Éden qui pulse dans les veines tel l’amour
Que j’aie pour toi
Si un jour je reviens te voir, ne me cache pas la petite fille
N’aie pas peur, le chapelier fou aime les enfants même malades
Les tourments qu’ils apportent, le froid morbide qu’ils t’injectent
Quand ils rêvent de cheminer entre les cercueils
D’étreindre les lèvres des origines
Les Camés en manque regagnent la noirceur des murs
Imaginent tels de terribles combattants à la peau verte
Des stratagèmes pour pouvoir y sortir, pour le déchirer
Ce drôle de linceul qui te recouvre à présent.
MARQUISE- MacadAdo
- Messages : 52
Date d'inscription : 22/09/2009
Re: Dreamy Weather ou lettre de Vegas
La Vegas Paramount
car tout cela c'est du cinéma
ce n'est pas la mort
ce n'est pas la drogue
ce n'est pas la souffrance
ce ne sont ni les vivants ni les mort-vivants
c'est le cœur déchiré des amours déchirées
car tout cela c'est du cinéma
ce n'est pas la mort
ce n'est pas la drogue
ce n'est pas la souffrance
ce ne sont ni les vivants ni les mort-vivants
c'est le cœur déchiré des amours déchirées
Re: Dreamy Weather ou lettre de Vegas
oui je goutte encore cette poussière de Denver à Reno,
deux rails d'écume alignés sur le capot de la Plymouth Valiant '65'
encore un peu de cette "connaissance par les gouffres"
deux rails d'écume alignés sur le capot de la Plymouth Valiant '65'
encore un peu de cette "connaissance par les gouffres"
MARQUISE a écrit:Ma bien-aimée
Je t’écrirais sur la route des poèmes jetés à cent à l’heure.
Re: Dreamy Weather ou lettre de Vegas
Effectivement, un road movie de série B sur une mauvaise route.
Mais on rentre dedans, on a du mal à en sortir. Sans doute parce que c'est bien écrit à défaut d'être une belle histoire.
Mais ton histoire t'appartient, et le chemin, de la gare de Mons à Amsterdam, ce n'est pas la route 66 alors je me dois d'être indulgent.
Nilo, Magic Bus.
Mais on rentre dedans, on a du mal à en sortir. Sans doute parce que c'est bien écrit à défaut d'être une belle histoire.
Mais ton histoire t'appartient, et le chemin, de la gare de Mons à Amsterdam, ce n'est pas la route 66 alors je me dois d'être indulgent.
Nilo, Magic Bus.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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