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Supplique pour être enterré sur la plage de Sète (Georges Brassens)
Macadam :: MacadAdmire :: MacadaBox
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03022010
Supplique pour être enterré sur la plage de Sète (Georges Brassens)
J'ai toujours eu une tendresse particulière pour celle-ci.
Supplique pour être enterré sur la plage de Sète
Nilo, pieds dans le sable.
Supplique pour être enterré sur la plage de Sète
Nilo, pieds dans le sable.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Supplique pour être enterré sur la plage de Sète (Georges Brassens) :: Commentaires
oui moi aussi, c'est une de mes préférées.
attend, j'ai peut-être un truc, je reviens.
attend, j'ai peut-être un truc, je reviens.
Cette chanson m'a inspiré, du coup j'avais écrit des paroles dessus, ce n'est pas du Brassens évidemment mais on fait ce que l'on peut, ce que l'on ressent.
UN TOUR SUR MOI-MEME
J'ai reçu l'ordre interne
De revoir mes copies
D'allumer ma lanterne
De faire de la poésie
De disperser mon esprit dans la rue.
Et si je dois le faire
J'ai quand même mon éthique
Il me faut la manière
Pas être trop pathétique,
Le rendement ne m'a jamais plu.
Retourner mon âme,
Je peux dire que je suis cap.
Rédiger de la bonne came
Une de celle qui dilate
L'esprit, d'un rayonnement circulaire.
Si j'y parviens un jour
Là je baisserais les yeux,
Je ne suis qu'un troubadour
Qui voyage dans les cieux
Et qui redescends trop souvent à l'envers.
Tous ces mots qui m'arrivent,
Eux qui me font l'honneur
De traverser la rive
En gardant leur lueur
Et qui m'ordonnent de les poser, les poster.
Je suis né prisonnier, détenu
Derrière mes barreaux-stylos
Je vous écris mes nues
Ici, même la nuit il fait chaud
J'ai ôté le masque, dénudé pour cette odyssée.
Il y a pire comme détention
Je ne cherche pas le pathos,
C'est juste la condition
D'un chien qui déposerai un os
En attendant, les yeux brillants, la douceur d'une caresse.
Lorsque ma vie tendue
Relachera son élan,
Pour partir suspendue
A je ne sais quel instant
J'attendrai serein les derniers mots pour une ultime prouesse.
Dans l'interface sordide
Des villes et des campagnes,
Je laisse des rimes hybrides
Pour me tisser un pagne,
Qui recouvre l'être humain recouvert de nuances.
Je les apprivoise ces nuances
Et dans ma cavalcade,
Prennent une place immense.
Elles tombent du ciel en rade
Sur ma tête ensevelie, c’est là qu’elles dansent.
Je dois aussi vous dire
Qu’il y a Kafka qui traîne
Autour du château, les sbires,
Peu à peu l’enchaîne
A l’existence de loin, de près inexistante.
Je ne suis qu’un soldat
Sans arme mais tant de rage,
C’est au front qu’on m’envoie
Alors je remplis des pages
J’écris, je cries, je n'attends pas de rente.
Un tour sur moi-même
Et revoilà ma vie
Qui s’éclaire au diadème
De mon utopie
Où mes rêves sont des combats.
C’est l’ironie du sort
Pour ceux qui veulent la paix,
Se battre jusqu’à la mort
Sans ne jamais y arriver
Et un jour réaliser que la Liberté n’existe pas.
Je la sens pourtant,
Elle trotte dans ma pensée.
Moi je suis son tyran
Qui la tient enfermée
En fait, tout ça, pour moi c’est compliqué.
Peut-être je la protège
Ou je la gardes pour moi
Peut-être je la désagrège
Avec mon désarroi
Des fois je la réchauffe de mon souffle enragé.
Messieurs dames, un spectacle
L’horizon se rapproche
J’ai passé les obstacles
J’ai trouvé dans ma poche
Les aliens qui m’ont tant fait souffrir.
Les yeux mi-clos
Fouettés par la douceur du vent
Là je les jette à l’eau
Pour aller de l’avant
Voir le soleil, contempler et repartir.
UN TOUR SUR MOI-MEME
J'ai reçu l'ordre interne
De revoir mes copies
D'allumer ma lanterne
De faire de la poésie
De disperser mon esprit dans la rue.
Et si je dois le faire
J'ai quand même mon éthique
Il me faut la manière
Pas être trop pathétique,
Le rendement ne m'a jamais plu.
Retourner mon âme,
Je peux dire que je suis cap.
Rédiger de la bonne came
Une de celle qui dilate
L'esprit, d'un rayonnement circulaire.
Si j'y parviens un jour
Là je baisserais les yeux,
Je ne suis qu'un troubadour
Qui voyage dans les cieux
Et qui redescends trop souvent à l'envers.
Tous ces mots qui m'arrivent,
Eux qui me font l'honneur
De traverser la rive
En gardant leur lueur
Et qui m'ordonnent de les poser, les poster.
Je suis né prisonnier, détenu
Derrière mes barreaux-stylos
Je vous écris mes nues
Ici, même la nuit il fait chaud
J'ai ôté le masque, dénudé pour cette odyssée.
Il y a pire comme détention
Je ne cherche pas le pathos,
C'est juste la condition
D'un chien qui déposerai un os
En attendant, les yeux brillants, la douceur d'une caresse.
Lorsque ma vie tendue
Relachera son élan,
Pour partir suspendue
A je ne sais quel instant
J'attendrai serein les derniers mots pour une ultime prouesse.
Dans l'interface sordide
Des villes et des campagnes,
Je laisse des rimes hybrides
Pour me tisser un pagne,
Qui recouvre l'être humain recouvert de nuances.
Je les apprivoise ces nuances
Et dans ma cavalcade,
Prennent une place immense.
Elles tombent du ciel en rade
Sur ma tête ensevelie, c’est là qu’elles dansent.
Je dois aussi vous dire
Qu’il y a Kafka qui traîne
Autour du château, les sbires,
Peu à peu l’enchaîne
A l’existence de loin, de près inexistante.
Je ne suis qu’un soldat
Sans arme mais tant de rage,
C’est au front qu’on m’envoie
Alors je remplis des pages
J’écris, je cries, je n'attends pas de rente.
Un tour sur moi-même
Et revoilà ma vie
Qui s’éclaire au diadème
De mon utopie
Où mes rêves sont des combats.
C’est l’ironie du sort
Pour ceux qui veulent la paix,
Se battre jusqu’à la mort
Sans ne jamais y arriver
Et un jour réaliser que la Liberté n’existe pas.
Je la sens pourtant,
Elle trotte dans ma pensée.
Moi je suis son tyran
Qui la tient enfermée
En fait, tout ça, pour moi c’est compliqué.
Peut-être je la protège
Ou je la gardes pour moi
Peut-être je la désagrège
Avec mon désarroi
Des fois je la réchauffe de mon souffle enragé.
Messieurs dames, un spectacle
L’horizon se rapproche
J’ai passé les obstacles
J’ai trouvé dans ma poche
Les aliens qui m’ont tant fait souffrir.
Les yeux mi-clos
Fouettés par la douceur du vent
Là je les jette à l’eau
Pour aller de l’avant
Voir le soleil, contempler et repartir.
Io Kanaan vient de m'y faire penser, alors...
En plus ça m'a permis de relire le texte de Spandrell.
Nilo, une pierre, deux coups.
En plus ça m'a permis de relire le texte de Spandrell.
Nilo, une pierre, deux coups.
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