No English faggot ain’t gonna play my part*

« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. »
En attendant Godot (1953) Samuel Beckett.

Au loin, les chattes ont le regard qui brille sur le couchant de l’amertume.
Toutes les amours sont kafkaïennes, hypertrophies, césures sous l’extase.

J’ai vécu sans mourir pour vivre bientôt.
J’ai bu autant que j’ai pu, à atteindre l’innommable. A m’effeuiller devant le miroir, tour à tour.
De Pise.
Et j’ai donné à La Fontaine mes larmes de viande sèche.
Et j’ai inventé des chemins qui ne m’ont pas traversés.
Des pieds à coulisses pour mesurer la hauteur des caniveaux.

J’ai inventé le non de moi-même, la MACHINE A TRAIRE LES PUTAINS !
Qu’elle était verte ma colique !
Mon chalumeau de la lune, des mots, des mots !

Sais-tu ? L’illusion.

L’obscène m’a flagellé de son regard vicinal dans la forêt aux fleurs d'orties et m’a laissé un legs, ses trois points assassins,
sa démarche de vieille femme privée d’ovaires.
Vieux tigre et Diogène, promènent leurs valises à ciel ouvert le long des terrasses oubliées, l’Œil sous le manteau.
Qu’il me soit trop tard dans le sixième…l’ interdit; quand est-ce ? Encore.
Ombrent les ombres sur la mienne.
Jamais personne n’empêchera le silence de hurler.

*Sinatra.

non, jamais personne...


et encore moins d'hurler ainsi.

Ouah ! J'aime vraiment beaucoup, beaucoup !

La citation introductive de Sinatra m'a attiré.
Mais je l'aurrais été sans, la signature de Lol suffit.
Cependant, ce
Sais-tu ? L’illusion.
Est un appel à poursuivre la lecture d'un grand poète.

Nilo, je sais.

Le silence hurlant...
Mais qu'il hurle ce silence pour nous offrir ce texte.
Et si la souffrance engendre la beauté, alors peut-être que ça vaut le coup... au moins c'est pas pour rien.
A +.