Les encres venimeuses

Les encres venimeuses


Des traces d'alphabet
Posées en lettres mortes
Noircissent de leur deuil
Les pages de leurs livres.

En tombant sur le sol,
Du plus haut des rayons
De nos bibliothèques,
Les feuilles papier bible
Des belles écritures
Se plantent au parquet
Que leur encre envenime
Et creusent le chemin
Qui mène vers l'enfer.

C'est le prix à payer
De la désinvolture
De ceux qui nous envoient,
En se moquant des mots,
Voir en place publique
Les marchands d'imposture
Mettant au pilori
Et le fond et la forme,
Noyant de sombres blancs
Tous les mots qu'ils torturent.


Nilo.

Moi aussi... j'aime beaucoup ça !

Lu.
Le recul aidant, le " venin " n'atteint plus les nappes " phréatiques " qui nous irriguent au-delà des " impostures".
Heureusement ai-je envie de dire.
Heureusement pour la survie.

Ah ! L'enfer des bibliothèques et leurs trésors enfouis, conservés à l'abri des yeux de lecteurs avides, attaqués par les moisissures et les outrages du temps.
Mais bon, au moins sont-ils préservés des doigts gras de ceux qui ne savent lire que le menu du Mac Do'.

Nilo, antidote.

je retrouve là un Nilo que je reconnais ...
et moi aussi, je m'y retrouve ....
Yzaé, souris de bibliothèque ....