sub urbs

La poussée étrangère
aux stases amorce
son jaillissement tierce
La ville comme
une enluminure fait
sa quête quotidienne
des palais la
surplombant

Observez son voile
à l'épicentre qui
semble fumer la
foule vous perceviez
les jardins rangés
en formations serrées
Il respirait de
tout l'alentour
quelque chose de
terrible et de
mathématique

Ruelles grouillantes aux
fondations du chapitre
ébrouant des trottoirs
de solitudes charmantes
qui s'élancent
enfin

Trois amants aimantent
Soumis à la
différence du potentiel
une mélodie en
résistance échappe à
la pression dense
d'un gaz
par trop écologique
des doigts enclavés
ondulent calmement avec
un air de
rien

Le mollah mourant
souffle de sa
tour à la
hauteur des amis
un verset coranique
amusé

Une manifestation générale
bloque le tout
Marseille et son
amour pour la
cagole

tandis que la
terre tremble érige
de nouveaux mausolées
les murs se
déplient pour former
des voix sans
issues

le silence alors
abat sa journée
d'un regard
le vieux port
va s'effondrant
un coq et
trois couleuvres au
menu

La ville comme je l'aime.
Et cet accent du Sud...

Nilo, Bonne Mère.

masse il y a dans les rues de Marseille.
Tu m'as mis à la masse et j'ai crié terre au critère des impasses.
Bref, j'ai aimé ta carte post hâle

Je n'ai aucune clé, mon imagination est la seule responsable de ce com ( je le dis parce qu'on pourrait penser le contraire et ça serait de bonne guerre
Ceci n'est donc que purement imaginaire...

voilà !

8.............1........liberté - 1
11............2........individuelle -1
6.............3........racisme - 1
11............4........dominations -1
6.............5........esclave -1
5.............6........carrés - 1
7.............7........égalité - 1
8.............8........fraternité - 1


Tous ces vers sont à la puissance 3 sauf le dernier vers de chaque strophe!

3 que l'on retrouve à plusieurs reprises

Une Ville ( peu importe laquelle, mais ici on va continuer sur Marseille)
3 catégories de gens

-Riches
-Moyens
-Pauvres


Premières puissances d'un élément
a + a + a = 3a, est une écriture bien pratique. La même idée existe quand on veut multiplier les nombres, ainsi la liberté, l'égalité et l'individualisme seront le cœur du poème avec un coq en prime pour bien rappeler que nous sommes des prisonniers au centre des villes construites pour nous enfermer.

Vises

Sylvie

Non ! Non ! Non !
Pas d'accord, pas n'importe quelle ville, mais alors pas du tout.
Cette évocation est très exactement celle de Marseille, ses gens, ses quartiers, ses rues, ses pentes, ses odeurs, ...

... et ses 8 arrondissements.

Nilo, route des Goudes.

ok!...

Donc Marseille...ses gens, ses quartiers, ses trottoirs...etc



Sylvie

Ô Marseille on dirait que le cœur te va bien.
Comme te l'écrivait Guillaume Apollinaire
"Anges frais débarqués à Marseille hier matin"
(Léo Ferré - Marseille)

Mais je peux me tromper.
En plus, Marseille vu par un Belge

Nilo, vieux port.

Ville que je connais trop bien et que je ne porte pourtant pas dans mon coeur...mais quelle fichtre diantre bleue vraie et forte carte postale !

Une ville est une ville, un moloch.
Comme Marseille, il y en a tant d’autres mais leurs visages se ressemblent.
Et que le vieux port ne vous trompe pas !
Je m’y promène dans ces mots de promesse qui se touchent ou se repoussent.
Un poème-vibration sous le silence de tant-dit. On a envie de chanter la Marseillaise.

Cordialement Solweig

Le Mur à Dédé m'a renvoyé sur la Bonne Mère.
Pour que tout le monde vienne brûler un cierge.

Nilo, avé l'asSsent.

"les murs se
déplient pour former
des voix sans
issues"

Sans voie...

C'est le Concours Mur à Dédé qui me ramène sur les rivages de la Méditerranée.
Et c'est heureux, ce texte le mérite.

Nilo, banlieue sud..

Une pierre du Mur à Dédé et je me jette à l'eau de la
Méditerranée

Dam, azurément !

Une journée bien remplie que je revisite grâce au Mur de Dédé

Je n'ai jamais vu Marseille alors je passe, mais j 'aime beaucoup

les murs se
déplient pour former
des voix sans
issues