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Les associations corrosives
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Les associations corrosives
Je m'associe au désir que tu n'es d'autre que l'encerclement du cercle
ires hilares des royaumes auto-défaits, comme ces ivres colombes
que l'on abat sans même posséder le goût des larmes, ou bien
la desquamation scandée par les patriarches silencieux, nous vivons vides
me rattrapera-t-elle, celle, qui émeut les meutes de loups hystériques
dansant dans les bras d'une mythologie linguistique, celle dont l'œil
couvert par l'osmose putréfiée des quartiers insalubres
court à bras d'éveil, baillant des mimiques de tristesse, dans l'immense
confidence des mondes altérés
ensemble, nous traçons au feutre des limites géographiques, qui séparent
le corps-cristal de l'esprit vertébral, nous amusons les enfants délaissés
au profit des profits nettement plus lucratifs, sur ces aires d'autoroute
où ils finiront pas se faire dévorer par les chiens
je te demande d'une voix de petite vierge : combien sommes-nous capable
de nous aimer ?
un dieu fou est capable de l'éruption des mouvements spontanés
un geste d'épouvante écorche ce corps que j'adorais à violer
comme me déverser sur ce visage arrondi par la peur insatisfaite
alors, je tends la main que tu saisis, et embrasse tes doigts
singeons les grands singes civilisés, écartelons l'humanité
provoquant en-deçà des merveilles inhérentes au surnaturel
des chaos de feu, de foudre et de vents d'oiseaux mécanisés
j'arrive, dis-je à tes empreintes de sein dessinées dans le sable aphrodisiaque
m'attends-tu ?
aussi, forts et pâle, aussi forts et pâles que les éclipses larmoyantes
nous brisons les cadenas, qui n'ont de fin que de verrouiller l'aube,
les frontières dépecées nous ouvrent des continents planétaires
derrière ces portes nauséeuses, où s'ébruite la cavalcade du temps
je te sais, t'ignore et peuple tes rêves absurdes
de politesse ironique et de peuple inflexible
que n'entends-je plus tes pas résonner la folie
comment pourrais-je penser à d'autres charnel
tant tu offres à mon sexe la tentation de corrompre
ces acides corrosifs dont on se fait l'équivalence
un vieux vinyle hésite sur la moquette rouillée
qui parle, qui dicte ces littératures mensongère
: nous écouterons du jazz dans l'immortalité
ires hilares des royaumes auto-défaits, comme ces ivres colombes
que l'on abat sans même posséder le goût des larmes, ou bien
la desquamation scandée par les patriarches silencieux, nous vivons vides
me rattrapera-t-elle, celle, qui émeut les meutes de loups hystériques
dansant dans les bras d'une mythologie linguistique, celle dont l'œil
couvert par l'osmose putréfiée des quartiers insalubres
court à bras d'éveil, baillant des mimiques de tristesse, dans l'immense
confidence des mondes altérés
ensemble, nous traçons au feutre des limites géographiques, qui séparent
le corps-cristal de l'esprit vertébral, nous amusons les enfants délaissés
au profit des profits nettement plus lucratifs, sur ces aires d'autoroute
où ils finiront pas se faire dévorer par les chiens
je te demande d'une voix de petite vierge : combien sommes-nous capable
de nous aimer ?
un dieu fou est capable de l'éruption des mouvements spontanés
un geste d'épouvante écorche ce corps que j'adorais à violer
comme me déverser sur ce visage arrondi par la peur insatisfaite
alors, je tends la main que tu saisis, et embrasse tes doigts
singeons les grands singes civilisés, écartelons l'humanité
provoquant en-deçà des merveilles inhérentes au surnaturel
des chaos de feu, de foudre et de vents d'oiseaux mécanisés
j'arrive, dis-je à tes empreintes de sein dessinées dans le sable aphrodisiaque
m'attends-tu ?
aussi, forts et pâle, aussi forts et pâles que les éclipses larmoyantes
nous brisons les cadenas, qui n'ont de fin que de verrouiller l'aube,
les frontières dépecées nous ouvrent des continents planétaires
derrière ces portes nauséeuses, où s'ébruite la cavalcade du temps
je te sais, t'ignore et peuple tes rêves absurdes
de politesse ironique et de peuple inflexible
que n'entends-je plus tes pas résonner la folie
comment pourrais-je penser à d'autres charnel
tant tu offres à mon sexe la tentation de corrompre
ces acides corrosifs dont on se fait l'équivalence
un vieux vinyle hésite sur la moquette rouillée
qui parle, qui dicte ces littératures mensongère
: nous écouterons du jazz dans l'immortalité
Re: Les associations corrosives
Trop de mots, trop d'adjectifs qui polluent le message poétique.
Voilà ce que je me suis dit en commençant à lire.
Heureusement qu'au fur et à mesure que j'avançais ces mots de trop s'effaçaient et qu'il ne restait presque plus que l'essentiel.
Bref, encore un peu de travail, une ou deux relecture, un peu de courage pour trancher dans l'inutile et ce texte aura la simple force de ce qui lui suffit.
Ce n'est pas facile de ne garder que l'essentiel, je le sais (merci Ez.. au passage). mais c'st tellement bon quand on y arrive.
Nilo, quand on y arrive.
Voilà ce que je me suis dit en commençant à lire.
Heureusement qu'au fur et à mesure que j'avançais ces mots de trop s'effaçaient et qu'il ne restait presque plus que l'essentiel.
Bref, encore un peu de travail, une ou deux relecture, un peu de courage pour trancher dans l'inutile et ce texte aura la simple force de ce qui lui suffit.
Ce n'est pas facile de ne garder que l'essentiel, je le sais (merci Ez.. au passage). mais c'st tellement bon quand on y arrive.
Nilo, quand on y arrive.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Les associations corrosives
Un coup dans le Mur à Dédé qui fait tomber ce morceau qui a résisté à la corrosion.
Si, je vous le dis, ça vaut le coup d'être lu.
Nilo, commutatif.
Si, je vous le dis, ça vaut le coup d'être lu.
Nilo, commutatif.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Les associations corrosives
Je suis contente que le mur est fait jaillir ce texte qui parle de nostalgie et en même temps de la complicité.
J'aime ce passage:
"un dieu fou est capable de l'éruption des mouvements spontanés
un geste d'épouvante écorche ce corps que j'adorais à violer
comme me déverser sur ce visage arrondi par la peur insatisfaite
alors, je tends la main que tu saisis, et embrasse tes doigts"
C'est vrai qu'au premier abord le texte parait "surchargé" mais à la relecture on sent très bien que l'auteur maitrise les passages qui font que l'ensemble devient une histoire.
Sylvie
J'aime ce passage:
"un dieu fou est capable de l'éruption des mouvements spontanés
un geste d'épouvante écorche ce corps que j'adorais à violer
comme me déverser sur ce visage arrondi par la peur insatisfaite
alors, je tends la main que tu saisis, et embrasse tes doigts"
C'est vrai qu'au premier abord le texte parait "surchargé" mais à la relecture on sent très bien que l'auteur maitrise les passages qui font que l'ensemble devient une histoire.
Sylvie
Re: Les associations corrosives
Un traité d'alchimie amoureuse et nostalgique... et plein d'autres choses. Une oeuvre riche et dense.
Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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