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Méduse
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Nilo
pheukiou
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Méduse
Méduse
Nous marchions, décidés, en chrétiens excédés,
d'une foulée de croisés qui, d'un grincement d'acier,
psalmodiaient, bons et justes, leurs désirs probités
d'expédier aux brasiers jusqu'au dernier sorcier.
"De l'aspic sur la grume et la femme qui fulmine" :
nous traquions les fléaux qui crottèrent nos régions.
C'est Méduse, dont le nom nourrissait nos vermines,
qui reçu le courroux des luxures de nos troncs.
Voici l'homme, au jugement aussi couard qu'empressé,
lui qui bave d'engouement pour son propre cancer.
Nous embrasions son antre, d'une volée de brandons,
et la fureur animale qui renfla son plastron
n'eut point mon oeil transi car les mèches de son crin
me semblaient plus d'anguilles que de guivres assassins.
C'est la coiffe médusée et prostrée d'abandon,
que le diable, dans son ire, eut l'espoir indigent
d'être plus qu'un récit dont s'effraient nos enfants.
Ainsi, elle me confit, d'une percée de lorgnons...
... qu'il suffirait d'un coeur pour désarmer le sien.
Nous pensions nous purger, exorcistes à la faux,
des macules bien nombreuses qui colorent notre peau.
A l'envie combiné, notre ennui nous valu
tous les sangs qui fusèrent sur le poing des élus.
C'est ignorant les psaumes de la foule exaltée,
libérant de son voile une mamelle violacée,
qu'elle me fit découvrir, d'un long râle exaucé,
la véritable ampleur de son humanité.
J'émergeais de mon songe, tout était déjà prêt :
une foison de serpents grillait sur le banquet.
Nous marchions, décidés, en chrétiens excédés,
d'une foulée de croisés qui, d'un grincement d'acier,
psalmodiaient, bons et justes, leurs désirs probités
d'expédier aux brasiers jusqu'au dernier sorcier.
"De l'aspic sur la grume et la femme qui fulmine" :
nous traquions les fléaux qui crottèrent nos régions.
C'est Méduse, dont le nom nourrissait nos vermines,
qui reçu le courroux des luxures de nos troncs.
Voici l'homme, au jugement aussi couard qu'empressé,
lui qui bave d'engouement pour son propre cancer.
Nous embrasions son antre, d'une volée de brandons,
et la fureur animale qui renfla son plastron
n'eut point mon oeil transi car les mèches de son crin
me semblaient plus d'anguilles que de guivres assassins.
C'est la coiffe médusée et prostrée d'abandon,
que le diable, dans son ire, eut l'espoir indigent
d'être plus qu'un récit dont s'effraient nos enfants.
Ainsi, elle me confit, d'une percée de lorgnons...
... qu'il suffirait d'un coeur pour désarmer le sien.
Nous pensions nous purger, exorcistes à la faux,
des macules bien nombreuses qui colorent notre peau.
A l'envie combiné, notre ennui nous valu
tous les sangs qui fusèrent sur le poing des élus.
C'est ignorant les psaumes de la foule exaltée,
libérant de son voile une mamelle violacée,
qu'elle me fit découvrir, d'un long râle exaucé,
la véritable ampleur de son humanité.
J'émergeais de mon songe, tout était déjà prêt :
une foison de serpents grillait sur le banquet.
Re: Méduse
Je me serais bien volontiers passé de la première strophe.
Il y a dans le reste une puissance suffisante pour ne pas l'encombrer de cette succession de saccades en cascade.
Mais je persiste à te voir comme un auteur que je suivrai si tu persistes dans ce genre de texte porteur de sens et de questions.
Nilo, urtiqué.
Il y a dans le reste une puissance suffisante pour ne pas l'encombrer de cette succession de saccades en cascade.
Mais je persiste à te voir comme un auteur que je suivrai si tu persistes dans ce genre de texte porteur de sens et de questions.
Nilo, urtiqué.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Méduse
Comme quoi les avis sont partagés puisque moi j'aime le tout avec en + ce vocabulaire qui donne un beau cachet à tes écrits.
Sylvie
Sylvie
Re: Méduse
un ptit air de conquête barbare qui doit te convenir..
original en tout cas ...
original en tout cas ...
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LaLou
Re: Méduse
Nilo : C'est vrai qu'il est pas génial, j'aurais pu retravailler l'introduction.
J'étais plus préoccupé par certaines lignes, peut être que je retravaillerais tout ça.
LCbeat : Quand le phrasé est bon, j'apprécie la répétition des syllabes, ça donne du coffre je trouve, de l'énergie.
Après, peut être que j'écoute trop de hip hop, hein
Sylvie, Lalou : merci à vous deux !
J'étais plus préoccupé par certaines lignes, peut être que je retravaillerais tout ça.
LCbeat : Quand le phrasé est bon, j'apprécie la répétition des syllabes, ça donne du coffre je trouve, de l'énergie.
Après, peut être que j'écoute trop de hip hop, hein
Sylvie, Lalou : merci à vous deux !
Re: Méduse
Encore un coup dans le Mur.
Qui ramène une méduse du fond des abysses.
Nilo, quelques lieues sous les mers.
Qui ramène une méduse du fond des abysses.
Nilo, quelques lieues sous les mers.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Méduse
désolé, vraiment j'ai trouvé tout cela très mauvais. le coté "brasier", "serpents" etc.. et partout ce chant lexical en plomb, lourd, lourd servi par des des rimes en "é", ca ne passe pas
marc- MacadAccro
- Messages : 787
Date d'inscription : 03/09/2009
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