Robe du soir

Sommeil, en chacun de robe du soir, nourrice mamelle
l'idée même du couloir endormi, lors que se prend le vers
je l'écris, majuscule du m, des trois mots aux similaires narrations
dans ce cercueil, de verre et de bois prolongés, majoritairement
les larmes, sans rire, l'esquisse du verbe, d'aimer à se perdre
dans les saisons mortifiantes, ces printemps promulgués reine
de toujours, là-bas, ou là-haut, au-dessus même du plafond
des trouvailles scintillent, à la façon d'étoiles narcissiques
elles braisent l'amalgame, torpeur est-ce souffrance ?
dès alors, aux vents de dés et de cartes, le hasard du poème
ici, égaré dans l'évaporation liquide, du moi est-ce douleur ?
l'agencement peine à croiser le chemin, croire en-deçà des perceptions
monades et matrices, conjointes évidentes, je, mère foudroyée, leur trace
un destin, une destinée magique, faite de galets éventés et
faite de fééries ivres hilares, nous consommons des bûches
à travers le prisme des braseros vertigineux, loin la vierge
soumet ses petits soldats, dressez et jouissez, et maintenant
demande le petit, larmes est-ce éclats de rire ?

Un peu indigeste, dans l'agencement et la ponctuation. Pourtant il y a quelque chose.

Z, en cherchant bien.

Ah oui, j'ai du mal. Trop dense pour moi.
Je me permettrai peut-être de le réécrire sous une forme plus aérée pour pouvoir le lire sans hésitation (pour moi seul).

Nilo, et je dirai.

Indigestion et Densité sont mes deux mamelles poétiques

Ceci dit il est vrai qu'il est dense et indigeste