ghosts

Il faut des collines a abattre mon cœur stérile
Pour le souvenir des tyrans
Qui perdure comme la beauté
Même la tête tranchée

Des rues tournant a mi vagues
Se mangeant elles mêmes

L’amour enfin
La chute enfin…pour flotter
Avec l’identité incomprise
cachée
Le mal du cœur anonyme
De celui la
D’un autre
Laisses aller l’inconnu
Laisse aller les dimanches
Ses verres sucrés
L’usure de tes souvenir
Comme une violence

La trahison des femmes
La trahison des amants
Pour un sourire
Pour un échafaud

El les organes sont en débâcles
Assis sur le fauteuil

Ô sois mienne
Sois mienne
Jusqu’à sang
Même en pleurant
En pleurant bêtement

Laisse aller les dimanches
Ses verres sucrés
L’usure de tes souvenir
Comme une violence

Ca fait mal.

Nilo, vertige de l'amour*

Une lecture douloureuse.
Heureusement que l'évocation des larmes apporte un léger baume au final.

édit : j'oublie de dire que même si la lecture est douloureuse, c'est toujours avec plaisir que je découvre ta poésie.

"Auteur à la UNE "

OUI !

J'ai, je pense, tout lu de toi sur ce site...et chaque fois, c'était un voyage et un grand voyage!

Je viens encore d'en faire un... tellement les mots et les images sont choisies avec minutie.
Tu as une plume très marquante et qui fond sur l'émotion.

Je vais continuer de fouiller grâce à "auteur à la une" et même si je suis déjà passée, je laisserai une trace.

Au plaisir de te lire encore souvent

Sylvie

superbe texte, et les idées et les visions et l'écriture.
Bravo Marc.
La douleur inspire mais ton texte n'est pas morose pour autant loin de là, car ton talent fait le reste.
A +.

fort !