versus

1
Rêver sous un ciel muet, l’orifice ciel


Un amant
infecte race matinale, plaies et stigmates qui dévorent même une ambition d’exulter
Les fausses joies du silence contenant des bavardages intracrâniens
Un amant, tacheté par la peste
Qui se tait

Rejoindre
Oui…oui
Demeures !
En été, la maison pendue par les flammes

L’odeur des malades dans le corridor
(la sainte, dans le bol remplis de crachats des tuberculeux, trempe un doigt, goute la semence, ici, germination de la mort avec la voix rassurante du bourreau en blanc.)
Cela est merveille, non pas pornographique ou débilité érotique qui comme un brasier mange sans connaitre son plat. Ici, la sainte boit une transpiration pulmonaire et rejoint…Dieu « défiguré, maquillé par tes nuits ô Lilith ! »

A ceux la
Le partage !?
Solitaires, ils prétendent aimer
Il jette sur lui un appétit. Après un silence… il lui dit: « tu es splendide »
Ô mensonges ô merveilles pour le monde, c’est lui le monde, nouveau monde, bientôt conquis et pesant un jour comme une mère.
L’impact de ce mot est chimique, électrique, actes et barbarie…amour, encore, enfin!


2
Le crâne a l’étroit
2H58
Ca avance
Ca franchit le monde
…
Je, non, CA se tait

Ces saccades de mots qui claquent, qui se renvoient la balle (au sens projectile létal) pour la voir s'écraser sur le mur des lamentations amoureuses me donnent la nausée.
Preuve sans doute que le but est atteint.

Nilo, rectus.

ces mots m'ont emporté dans la neige
vers les microgrammes
et les territoires du crayon de Walser,

va comprendre ...

dans la marge et toujours sur la brèche

ez