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Desiderata
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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Desiderata
Desiderata, désir d'erreur et dérision
je dérive dérisoire et toi tu ris des histoires
que je dérobais dehors, dès lors de l'aurore
à cet horaire dit des horreurs délirantes
à la lumière des rides, je lis, je ris
et rive aux ridicules rivières, qui ralentissent
l'orée et l'irascible déréliction, de rudes épreuves
éprouvant le môme éprouvette, comme
un épouvantail épouvantable, Je né du corps
édulcoré à l'arithmétique roideur
alors, à l'heure érudite des rois couronnés
nous relions nos éruptions aux désirs
du cœur écœuré de trop peu reluire
l'ire erre, et l'ère délire, qu'est-ce que dire
si ce n'est ne croire en rien d'autre qu'en l'arête
primordiale des croyances hermaphrodites
je croise l'étreinte imprégnée de nos arbres miracles
racontant l'écriture des rituels runiques
doté d'artefacts éreintés et d'écrous hilares
je rôde ici et là dans l'air herméneutique du crin
l'airain de tes yeux, l'air de rien sur l'autoroute
des rumeurs, m'emprisonne et claironne
qu'éteindre l'horizon revient à accroître
la verticale des (c)rimes, tu écrivais des rites
de parages, des cohortes précieuses de funambule amoureux
que je relisais le soir dans l'aigreur du rêve
enfin, travaillant l'urbanisation de nos brèves escortes
nous unirons larmes, clameurs et vertiges
en ce sein désireux d'écourter les prairies
du cristal et de la crainte de perdre
les rumeurs increvables du désir
tu m'abreuves et m'enivres de tes glorioles fillette
string apparaissant à la lisière des reins
je m'inscris dans l'interstice de tes courbes
là où le cul trace à la craie noire
des opprobres irréelles,
de cette iridescence nocturne,
je m'octroie le droit d'extraire
ma primauté de baron, lors je serai celle
qui, sur les ruines des frontispices,
accueillera les miroirs et les fééries d'acrostiche
foudroyant l'iris labyrinthique
de nos rares orgasmes
je dérive dérisoire et toi tu ris des histoires
que je dérobais dehors, dès lors de l'aurore
à cet horaire dit des horreurs délirantes
à la lumière des rides, je lis, je ris
et rive aux ridicules rivières, qui ralentissent
l'orée et l'irascible déréliction, de rudes épreuves
éprouvant le môme éprouvette, comme
un épouvantail épouvantable, Je né du corps
édulcoré à l'arithmétique roideur
alors, à l'heure érudite des rois couronnés
nous relions nos éruptions aux désirs
du cœur écœuré de trop peu reluire
l'ire erre, et l'ère délire, qu'est-ce que dire
si ce n'est ne croire en rien d'autre qu'en l'arête
primordiale des croyances hermaphrodites
je croise l'étreinte imprégnée de nos arbres miracles
racontant l'écriture des rituels runiques
doté d'artefacts éreintés et d'écrous hilares
je rôde ici et là dans l'air herméneutique du crin
l'airain de tes yeux, l'air de rien sur l'autoroute
des rumeurs, m'emprisonne et claironne
qu'éteindre l'horizon revient à accroître
la verticale des (c)rimes, tu écrivais des rites
de parages, des cohortes précieuses de funambule amoureux
que je relisais le soir dans l'aigreur du rêve
enfin, travaillant l'urbanisation de nos brèves escortes
nous unirons larmes, clameurs et vertiges
en ce sein désireux d'écourter les prairies
du cristal et de la crainte de perdre
les rumeurs increvables du désir
tu m'abreuves et m'enivres de tes glorioles fillette
string apparaissant à la lisière des reins
je m'inscris dans l'interstice de tes courbes
là où le cul trace à la craie noire
des opprobres irréelles,
de cette iridescence nocturne,
je m'octroie le droit d'extraire
ma primauté de baron, lors je serai celle
qui, sur les ruines des frontispices,
accueillera les miroirs et les fééries d'acrostiche
foudroyant l'iris labyrinthique
de nos rares orgasmes
Re: Desiderata
Jolie inspiration LC avec de l'humour, tu as l'art de faire couler les R.
spandrell- MacadAccro
- Messages : 573
Date d'inscription : 14/09/2009
Re: Desiderata
Exercice de style qui a du sens. Encore heureux !
Oui, encore heureux venant de toi, car si tu te cantonnais à l'exercice ce serait en effet dérisoire.
Tu ne ferais alors que prendre tes désirs pour des réalités.
Ici tu t'en tires bien.
Nilo, dératé.
Oui, encore heureux venant de toi, car si tu te cantonnais à l'exercice ce serait en effet dérisoire.
Tu ne ferais alors que prendre tes désirs pour des réalités.
Ici tu t'en tires bien.
Nilo, dératé.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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