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L'orage et la fleur
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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L'orage et la fleur
L'orage et la fleur
31/01/2002
... Je ne sais pas si c'est au niveau de la croyance d'ailleurs que le blâme se situe, mais plus une angoisse, qui induit une révolte solitaire et partagée avec toi, une peur panique et légitime, presque louable de te perdre à tout jamais. Je sais très bien ce que cela signifie et quel serait la cause d'une telle tragédie. Dis-toi simplement que la crainte et la manifestation de ces craintes, même si ça peut te peiner et te blesser profondément (et je le comprends), n'est rien comme souffrance, en comparaison de ce que serait l'autre si, par malheurs, ces craintes étaient avérées.
Ceci dit, je ne l'excuse pas, ce comportement puéril et vraiment immature ! J'apprends avec toi, la force de la foi sur la terre des hommes, ce qui est toujours nouveau pour moi. S'il y a une inconnue dans ma vie, c'est là qu'elle se situe, et si je dois grandir et évoluer, c'est encore là, à ce niveau, pour devenir humain. Je te l'ai dit, humain, avec toi, j'aspire à l'être, et j'ai du mal à m'expliquer sur ce point précis. Parce que pour moi, c'est une découverte, vraiment, depuis que je te connais. Je n'y pensais pas avant et c'était même le cadet de mes soucis. On évolue dans la vie, c'est vrai, et j'évolue avec toi de la plus belle des façons, n'est-ce pas ? C'est cela qu'il faut retenir, et ne pas s'arrêter sur les erreurs comme il faut oublier un tableau raté ou malvenu. C'est cela que je te dis quand je te demande si tu crois en moi.
J'ai appris, avec mon activité, à être extrêmement patient et confiant ; j'ai appris aussi à me révolter contre le mal et à gagner contre lui. Tu peux me faire confiance de ce côté-là, pour la simple raison que j'ai survécu et passé les épreuves sans laisser trop de plumes. Si j'étais mauvais, voilà longtemps que j'aurais disparu ou changé de voie. C'est pas le cas loin de là. Alors, tu vois, il y a des erreurs, des écailles sous la peau, des écarts de conduite, des faiblesses et des blessures mal refermées, et d'autres nouvelles qui s'ouvrent et font atrocement souffrir (physiquement et moralement). C'est le jeu, c'est la vie. Il faut en passer par là, forcément. Et j'y passe aussi, sans me dérober - comme si c'était possible ! J'y passe et ça passe, parce que je ne cultive pas ça, je n'aime pas ça, même si je le respecte, car sans cela, ces manifestations du mal, on n'évolue pas (ou mal). La seule différence avec avant, c'est que je le partage avec toi. Si tout allait toujours bien, s'il n'y avait ni souffrances ni doutes ni angoisses, on se laisserait vivre ou on s'endormirait sur autrui, et plutôt crever.
Pense à la fleur sous un orage de grêle, tu vois ce qu'elle prend sur la tronche ? Est-ce que cela l'empêche d'être jolie ? De se redresser après la tempête ? Non. Pourquoi cela l'empêcherait-elle ? Mais comment fait-elle ? Que sais-tu de son combat intérieur pour survivre et redresser la tête ? S'il faut, l'orage qu'elle a subit n'est rien en intensité, comparé à l'énergie qu'elle a déployé pour ne pas succomber. Que retient-on et que voit-on ? Le mal ou le bien ? La foudre ou la fleur ? L'orage est passé, la fleur est restée. Ne trouves-tu pas cela sublime ? Moi je retiens la fleur qui, courageusement, pétale après pétale, se tend à nouveau vers la lumière du ciel. Elle semble dire, tranquillement sans crier, je suis vivante, j'ai survécu, et je suis encore plus belle qu'avant ! Et souviens-toi de ce qu'elle a pris sur la tronche. C'est comme s'il pleuvait des montagnes sur nous, des Rocobruno ! Crois-tu que nous aurions la même démarche et que nous nous en sortirions indemne ? La fleur, elle a essuyé cet affront, sans bouger, sans se cacher et sans crier à l'aide.
Souviens-toi de la p'tite fleur apparemment fragile dans la tornade et qui s'en sort si bien... Quand tu penses à moi dans ces instants terribles et que tu me vois paniqué et désemparé... Je suis comme la fleur, j'encaisse, et me relève de plus belle. Tu le sais, et tu le vois. Parce que je le montre, j'ai pas honte, en plus de moi, autours de moi, je le sors de moi-même. Il y a toujours une manifestation artistique de ces choses-là, du vécu. J'en fais toujours quelque chose...
Si tout allait bien, toujours, je ne ferais jamais rien de tel.
Je ne me suffis pas à moi-même, physiquement, moralement, j'ai besoin d'autre chose. Une chose qui m'appartient, certes, comme une seconde nature, un complément d'être, mais aussi une chose que je partage avec toi, exclusivement jusqu'à nouvel ordre, comme un secret, un super diamant unique et extra précieux ; et ce secret, ce diamant, c'est la vie.
Dam.
Juin 2007
31/01/2002
... Je ne sais pas si c'est au niveau de la croyance d'ailleurs que le blâme se situe, mais plus une angoisse, qui induit une révolte solitaire et partagée avec toi, une peur panique et légitime, presque louable de te perdre à tout jamais. Je sais très bien ce que cela signifie et quel serait la cause d'une telle tragédie. Dis-toi simplement que la crainte et la manifestation de ces craintes, même si ça peut te peiner et te blesser profondément (et je le comprends), n'est rien comme souffrance, en comparaison de ce que serait l'autre si, par malheurs, ces craintes étaient avérées.
Ceci dit, je ne l'excuse pas, ce comportement puéril et vraiment immature ! J'apprends avec toi, la force de la foi sur la terre des hommes, ce qui est toujours nouveau pour moi. S'il y a une inconnue dans ma vie, c'est là qu'elle se situe, et si je dois grandir et évoluer, c'est encore là, à ce niveau, pour devenir humain. Je te l'ai dit, humain, avec toi, j'aspire à l'être, et j'ai du mal à m'expliquer sur ce point précis. Parce que pour moi, c'est une découverte, vraiment, depuis que je te connais. Je n'y pensais pas avant et c'était même le cadet de mes soucis. On évolue dans la vie, c'est vrai, et j'évolue avec toi de la plus belle des façons, n'est-ce pas ? C'est cela qu'il faut retenir, et ne pas s'arrêter sur les erreurs comme il faut oublier un tableau raté ou malvenu. C'est cela que je te dis quand je te demande si tu crois en moi.
J'ai appris, avec mon activité, à être extrêmement patient et confiant ; j'ai appris aussi à me révolter contre le mal et à gagner contre lui. Tu peux me faire confiance de ce côté-là, pour la simple raison que j'ai survécu et passé les épreuves sans laisser trop de plumes. Si j'étais mauvais, voilà longtemps que j'aurais disparu ou changé de voie. C'est pas le cas loin de là. Alors, tu vois, il y a des erreurs, des écailles sous la peau, des écarts de conduite, des faiblesses et des blessures mal refermées, et d'autres nouvelles qui s'ouvrent et font atrocement souffrir (physiquement et moralement). C'est le jeu, c'est la vie. Il faut en passer par là, forcément. Et j'y passe aussi, sans me dérober - comme si c'était possible ! J'y passe et ça passe, parce que je ne cultive pas ça, je n'aime pas ça, même si je le respecte, car sans cela, ces manifestations du mal, on n'évolue pas (ou mal). La seule différence avec avant, c'est que je le partage avec toi. Si tout allait toujours bien, s'il n'y avait ni souffrances ni doutes ni angoisses, on se laisserait vivre ou on s'endormirait sur autrui, et plutôt crever.
Pense à la fleur sous un orage de grêle, tu vois ce qu'elle prend sur la tronche ? Est-ce que cela l'empêche d'être jolie ? De se redresser après la tempête ? Non. Pourquoi cela l'empêcherait-elle ? Mais comment fait-elle ? Que sais-tu de son combat intérieur pour survivre et redresser la tête ? S'il faut, l'orage qu'elle a subit n'est rien en intensité, comparé à l'énergie qu'elle a déployé pour ne pas succomber. Que retient-on et que voit-on ? Le mal ou le bien ? La foudre ou la fleur ? L'orage est passé, la fleur est restée. Ne trouves-tu pas cela sublime ? Moi je retiens la fleur qui, courageusement, pétale après pétale, se tend à nouveau vers la lumière du ciel. Elle semble dire, tranquillement sans crier, je suis vivante, j'ai survécu, et je suis encore plus belle qu'avant ! Et souviens-toi de ce qu'elle a pris sur la tronche. C'est comme s'il pleuvait des montagnes sur nous, des Rocobruno ! Crois-tu que nous aurions la même démarche et que nous nous en sortirions indemne ? La fleur, elle a essuyé cet affront, sans bouger, sans se cacher et sans crier à l'aide.
Souviens-toi de la p'tite fleur apparemment fragile dans la tornade et qui s'en sort si bien... Quand tu penses à moi dans ces instants terribles et que tu me vois paniqué et désemparé... Je suis comme la fleur, j'encaisse, et me relève de plus belle. Tu le sais, et tu le vois. Parce que je le montre, j'ai pas honte, en plus de moi, autours de moi, je le sors de moi-même. Il y a toujours une manifestation artistique de ces choses-là, du vécu. J'en fais toujours quelque chose...
Si tout allait bien, toujours, je ne ferais jamais rien de tel.
Je ne me suffis pas à moi-même, physiquement, moralement, j'ai besoin d'autre chose. Une chose qui m'appartient, certes, comme une seconde nature, un complément d'être, mais aussi une chose que je partage avec toi, exclusivement jusqu'à nouvel ordre, comme un secret, un super diamant unique et extra précieux ; et ce secret, ce diamant, c'est la vie.
*
Dans sa nuit à l'homme mûr
que la vie a endurcit mais si peu,
en quête de bonté, de vérité
Il trouve une amie, une âme humaine,
Une présence divine, fragile
Féminine, certes, oui, elle a la grâce
à son cœur et à son âme
d'une femme enfant, nature et comme lui
en quête d'harmonie
Rêve de bonté, de clarté
D'un bonheur infini de trouver sur sa route
Cet homme nature qui la fait rêver.
Qui sera tout pour elle
Elle se prend à rêver dans son propre rêve
Il lui ouvrira ses ailes
Sa porte bleue, son âme légère
Sablonneuse au mistral
Un peu sèche, un rien humide
L’œil qui s'ouvre au réveil
Essuie une larme
D'envie, de bonheur
de trouver dans la vraie vie
Celui ou celle
mais celui-là, oui
Qu'elle vit en rêve
Bonheur infini
*
Dans sa nuit à l'homme mûr
que la vie a endurcit mais si peu,
en quête de bonté, de vérité
Il trouve une amie, une âme humaine,
Une présence divine, fragile
Féminine, certes, oui, elle a la grâce
à son cœur et à son âme
d'une femme enfant, nature et comme lui
en quête d'harmonie
Rêve de bonté, de clarté
D'un bonheur infini de trouver sur sa route
Cet homme nature qui la fait rêver.
Qui sera tout pour elle
Elle se prend à rêver dans son propre rêve
Il lui ouvrira ses ailes
Sa porte bleue, son âme légère
Sablonneuse au mistral
Un peu sèche, un rien humide
L’œil qui s'ouvre au réveil
Essuie une larme
D'envie, de bonheur
de trouver dans la vraie vie
Celui ou celle
mais celui-là, oui
Qu'elle vit en rêve
Bonheur infini
*
Dam.
Juin 2007
Re: L'orage et la fleur
Un texte fort et foisonnant qui me parle. Par l'image de la fleur sous l'orage même si je n'ai pas encore, je crois, subis d'orages aussi violents que les tiens ; par l'instinct de survie qui fait qu'on émerge toujours, peut-être pas plus fort, mais vivant. Et puis, surtout, par cette quête acharnée de la "présence divine, fragile et féminine" qu'il semble que tu aies finalement trouvé ; qu'il me semble peut-être avoir trouvé.
Le vécu que ces mots nous offrent est pour moi comme un avertissement ; je me raidis ; j'attends les coups.
Z, qu'ils viennent.
Le vécu que ces mots nous offrent est pour moi comme un avertissement ; je me raidis ; j'attends les coups.
Z, qu'ils viennent.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: L'orage et la fleur
Oh que j'ai aimé ce texte.
Que j'y ai trouvé de choses fortes.
Pas des vérités, non, car chacun la sienne.
Mais des évidences, de celles qui confortent et réconfortent quand le doute vient titiller nos certitudes.
Nilo, que j'ai aimé ce texte !
Que j'y ai trouvé de choses fortes.
Pas des vérités, non, car chacun la sienne.
Mais des évidences, de celles qui confortent et réconfortent quand le doute vient titiller nos certitudes.
Nilo, que j'ai aimé ce texte !
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: L'orage et la fleur
Heureux d'avoir daigné partager cela avec vous et je ne suis pas déçu. Alors merci
Dam.
Dam.
Re: L'orage et la fleur
Oui, superbe texte Dam ..à bien des niveaux, d'une pureté rare ..
_________________
LaLou
Re: L'orage et la fleur
Je cours...je passe...je regarde...MAIS !!!!j'ai pas assez regardé et j'ai loupé ce texte
Tu as une fort belle plume et je vais te dire DAM...
à l'oreille...viens, rapproche toi un peu:
" les "gens" qui n'ont pas lu ton texte et bien ils ne sauront jamais ce qu'ils ont perdu...tant pis pour eux"
OUF! je ne fais PLUS parti du lot
Merci Dam
Sylvie
Tu as une fort belle plume et je vais te dire DAM...
à l'oreille...viens, rapproche toi un peu:
" les "gens" qui n'ont pas lu ton texte et bien ils ne sauront jamais ce qu'ils ont perdu...tant pis pour eux"
OUF! je ne fais PLUS parti du lot
Merci Dam
Sylvie
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