L'idée d'un do sostenuto

L'idée d'un do sostenuto



C’est sur l’idée d’un do sostenuto

Si contEnu

D’un silence si absolu
Que l’on entend jusque aux soupirs des alouettes qui, patiente attente, rêvent que la saison s’alarme
Jusque aux larmes des pâquerettes dégoulinantes de rosée
Jusque aux chuchotement de la perle de sève
Jusque au bruissement des rayons dardés par un astre adoré sur le sol qui s’éveille et s’enchante pareil à un tout nouveau-né…

C’est sur l’idée d’un do sostenuto

Si contInu

Que le désastre a fui

… Et que depuis…

Le cadastre de nos mémoires
Contient certaines tâches noires
Quelques oublis benvenuti

Et des paroles un rien folles

Bien autre chose encore

- Des roses saoules

- De l’or

- Du fuel per tu, amor

- Des tangos qui me laissent sur le dos, jupe fendue

Rire entendu de gorge déployée

Or je suis nue, déshabillée

Et sans plus de dessous

Que l’idée de ce do.

Youuuuu..un vrai tango qui en jette , chaud !chaud! chaud!...très féminin et malgré le rythme , tout en douceur.

Jolie danse.

Lalou" Caliente"

Merci lalou, je sais pas ce qu'ça veut dire caliente, mais j'imagine et je vais chercher sur gout gueule.

Mais .... mais, où c'qu'elle est passé ma dédicace en rouge à okidor ? C'est défendu ? J'ai été hors charte ? Nananère !

Ce que je voulais dire, c'est que même si ça a l'air maniéré, r"recherche de consonances et d'allitération à tout prix, ce n'en est pas moins profond, ni moins sincère.

édith m'a dit que ça veut dire chaud bouillant ardent : exact !

ta dedicace en rouge ??? je sais pas de quoi tu parles....c'est toi qui as du faire une mauvaise manip..

Un " do " soutenu permet à la valse d'aller droit au but ?

ça commence comme un printemps pour finir en été torride. Tu as raison, il y a des oublis auxquels je souhaite aussi la bienvenue. Pour que le temps dure ainsi il en faut du carburant, et de toutes natures...

okidor en frémissant, pour le moins.

Okidor = > de toute nature, oui, c'est "la nature" comme disait Jacques Villeret dans l'été en pente douce quand Guy Marchand il venait mater Pauline Lafont avec sa tronche de garagiste et sa tire rouge et lustré, et pleine de fuel, lui aussi d'ailleurs, tandis que JP Bacri il s'échinait à pianoter un bestéleur sur sa machine à écrire. 'Fin bon, je m'égare, nous c'est mieux, hein ?

RATOUNE = > J'étais bien certaine que pour te faire réagir, il te fallait des références pseudo-musicales, un peu pipeau comme les jeux sur les notes, éculés, essorés, j'en conviens. Ma RAsT'as do ré, droit au but, oui mais en faisant la passe au double.

Lalou = > ma dédicace, j'y pige keutchi, dès fois je la vois, dès fois pas

Merci à tous

Mess', dans le dernier tango à Paris

Missing

Nilo, ce qui est fait n'est plus à faire.