Inhibition

Soyons, frères et sœurs aux gènes de la similarité,
les enfants d'une humanité inexplorée.

Partons vivre !

J'écrirai nos mots et nos cris ;
nous pourrons nous taire, aussi.
À la violence de nos silences et de nos babils insensés
à d'autres vers gluants,
nous pourrons même,

grâce sublime ! ,

apporter à nos impairs de grands airs,
attache qu'ils puissent détruire
de leurs phrases en points fermés.

Prunelles aux yeux fatigués,
nous n'avons aucune valeur
et justice ne nous rend raison
quand même aveugle,
à nous de tout nous donner
jusqu'à notre luisant d'or.

Soyons !

Par pitié de vivre ou de disparaître ;
laisser une marque dans le sable meuble.
Quelle belle mort oublieuse nous aurons.

Vent, emporte-nous et nos souvenirs :
souffle sur nos châteaux de cartes bancals,
que nous puissions nous asseoir,
nous arrêter ou nous abattre.

Partons !

Laissons traces aux cœurs
de nos pairs avant de nous détruire.

Cantiques !

épique !

ça se déclame la main dans le vent !

J'aime cette fougue dans ton écriture, le sentiment du "premier jet" (tout à fait faux, à mon avis), comme si la plume lançait dans un élan subit quelques bordées de mots.

D'autant qu'il y a aussi du fond, alors...

Z.

Merci pour vos "réponses".

Zlat : Le texte est resté presque en l'état de sa sortie, à quelques différences : la ponctuation et qu'il était "monobloc". C'est là tout ce que j'ai changé, ça n'ôte pour autant pas la réflexion même dans un premier jet.

Oh oui, ça se lit, ça se dit, ça se déclame.
Et ça clame !

Nilo, haut et fort.

Transporté d'émoi ! Une belle écriture que voici

Dam, que voilà.