Chaleureux Alexandrins

De tes cheveux de feu
Dans la lumière du jour
De mes yeux dans tes yeux
Reflet de notre amour

De ta bouche entrouverte
Berceau de mes désirs
Et par la gravité
Qui tout à coup m'attire

De mes mains sur tes seins
Les sens à fleur de peau
Je goutte en leurs sommets
La source du ruisseau

Mes lèvres redescendent
Au creux des origines
Ma bouche suspendue
Au bord de ton abime

Et dans le précipice
Des vagues de plaisir
J'entends au paradis
Les anges qui soupirent

Tes jambes délicieuses
Frémissent sous mes doigts
Glissant sous ton revers
Et sur ton corps de soie

De nos corps en fusion
Pour te dire que je t'aime
Laisse moi te faire l'amour
Comme on fait un poème

Vieux poème cul-cul ou beaux accroche-cœurs ?
Tel est ma question.

Je vais dire les deux.
Tu évites le gnangnan mais pas de beaucoup.
Dommage parce qu'il y a de jolies choses.
Ce texte mériterait que tu le retravailles, mais v'est à toi de voir.

Nilo, des pieds et des mains.

Assez d'accord...moi qui suis beaucoup plus "rose" , j'y vois tout de même quelques deja vu (trop)..les deux premiers surtout.
Par contre, oui il y a de vraiment jolies choses en effet, comme celle la:

"Mes lèvres redescendent
Au creux des origines
Ma bouche suspendue
Au bord de ton abime"

Je parle de l'image poétique bien entendu.!

ça vaudrait le coup de le faire murir!

A relire comme ça oui, je suis d'accord avec vous aussi en fait
Oh, un poème tout fait
pas besoin de l'écrire, je poste!

Maudit soit ma foutue flèmingite!!

mais c'est bien de faire ça !
desfois à trop tortiller, on ne fait plus rien...