ce que mes yeux voient

A la place, déserte sous le soleil
Le sourire fragile des enfants
J bouillonnant de bière
Nu dans la vérité qui l’écorche

« Ce que mes yeux voient »
Le recul nécessaire de ton corps jusqu'à l’arrêt respiratoire des poumons sous la poitrine
Pour moi
Pour moi
La sueur des vergers, prochaine
La cendre sur tes lèvres

O l’ivresse de ma famille inconnue et passagère
En masques polis, fiévreux
Anciens
De tout ce monde vomit par la pluie


« Toi, tu es un joueur…même avec la vie ! »
Après avoir fuis l’œil et le cœur (il n’y a rien d’autre)


Ces falaises érigées
Un retour vers ton corps et tout entier manger l’âme

Avec le jour
Une débâcle, là, dans mon lit
Sur ma bouche ou j’écrase une cigarette
Et cela en moi
Dénué d’extérieur comme une lampe émasculée

La solitude, c'est-à-dire tout ce qu’il y a au devant
Le rire et la fumée



Sur les avenus que nous voulions millénaires
De tes baisers dans le sang
(Ha les femmes et le sang comme un rêve biblique et caché)
Et s’avouer des meurtres imaginaires
Là, au dehors
Au dehors jusqu'à la grimace

Un dandy sans conscience

J'ai lu plusieurs fois ton poème parce que j'avais l'impression que quelque chose m'échappait!
Puis j'ai vu un homme seul perdu dans ses pensées secrètes peut être?

Je n'ai certainement pas tout saisi mais j'ai quand même apprécié cette poésie...à ma manière.


J bouillonnant de bière ; je n'ai pas compris ce "J"


Après avoir fuis ( fui) l’œil et le cœur (il n’y a rien d’autre)
De tout ce monde vomit ( vomi) par la pluie

Sylvie

J, est une personne de mon village, une initiale donc

J pensait

Sylvie

Je n'étais pas encore passé par ici.
Heureusement que le hasard et le Mur à Dédé font bien les choses.
Parce que comme à son habitude Marc écrit des choses dérangeantes mais fortes. Et je ne pense pas, mais alors pas du tout, qu'il soit "un dandy sans conscience".

Nilo, ce que mes yeux lisent.

C'est fort effectivement, même si j'ai du le relire moi aussi pour bien tout comprendre...
J'ai bien aimé ces pensées indistinctes, elle m'ont ouverts beaucoup de portes vers de nouvelles images.

Marc...vu que j'ai pas de réponse à mes MP..

Tu as lu pour l'anniversaire de Macadam? tu m'envoies tes textes?

Grâce au Concours Mur à Dédé voilà encore un texte trop peu commenté qui reprend une place plus digne de son rang.

Nilo, dérange.

Le rire et la fumée... la substance du monde.