l'oeuf (le systéme)

Et ma nudité est passée comme une rage. Ou voulez t on en venir ? Peut-être juste a s’assoir dans la nuit, une place enfin sans toi et donc sans moi (a ces mots la royauté des imbéciles !)

Dans ma luxure, il n’y avait pas grand monde, j’ai œuvré pour la peupler. En bon menteur, simplement parce qu’éblouis de mes mots/maux, j’ai attiré des cancres du sentiment, ces êtres claudiquant du cœur et avec les promesses habituelles, je les renvoyais a leurs vies, leurs vie en compagnie d’eux-mêmes.

J’ai trahi une enfance, la maladie m’y a aidé.

Je ne voulais voir qu’avec une haine tranquille et affichée, les baisers des jeunes gens, futur couples et enfin leur guerres a se manger le cœur.

Je me disais egocentrique puis la lucidité a découvert mon égoïsme et enfin ne recevant plus ni coup de fil, ni courrier mais simplement quelques pièces d’échecs a baiser, j’ai découverts la solitude. Les photos donc d’un passé, l’espoir d’une maladie et les mots dits a hautes voie parce que ne trouvant pas l’autre en écho.

Je pensais que découvrir une blessure sur un être me le rendait frère, tout autrement, il se sentait humiliés d’être ainsi vu, une plaie exposée au jour.

Les anciens amis sont devenus des « autres », dans le monde, des « ailleurs » contre lesquels, je menais une guerre sans merci après avoir des années durant scarifié le cœur de ma famille et d’y avoir pris plaisir. Le sadisme en sous main a bien sur a voir avec l’érotisme mais on confond cela avec le bleu du ciel.

J’étais, je suis a présent libre et j’attends simplement qu’elle referme ses bras sur un autre. Ma souffrance en sera grandi (peut-être un prétexte pour la violence) et je pourrais jouir de nouveau dans ma vie. Qui a déjà ressenti et recherché (ils sont rares je pense) la souffrance non pas uniquement pour exister mais pour jouir d’elle-même et de soi ? Le voila donc le christ a mon échelle non par la pornographie qui comme une drogue légère, trop légère vous pousse a l’ennuie. La beauté, le plaisir s’épuise. J’entreprends d’épuiser l’espoir avec toute ma bêtise.

Ce ne sont plus des poches mais un sac.
Tu en as tant mis dans celui-ci qu'il va falloir du monde pour le déplacer.
Ceci dit, en faisant abstraction des nombreuses fautes qui l'émaillent (effet secondaire de l'urgence) ce texte a toute sa place ailleurs.
Tu as décidé de le poser ici mais je t'assure qu'il a toute sa place ailleurs.

Nilo, récupérateur.

Ces mots me touchent, ils disent certaines choses que je n'arrive pas encore à dire. Où la souffrance, quelque soit la forme qu'elle prenne, devient non seulement une confidente et plus, une intime ; où notre rapport à elle, directement lié à ses sous-fifres (tristesse, mélancolie, angoisse) devient charnel, obsédant : agréable.
Peut-être une réflexion qui va chercher les racines et se rend compte qu'évidemment, elles sont amères ; ou tout ce que le bonheur nous ôte.

Z.

Oui. Le difficile crée du sens et une forme de dépassement sans tomber dans le masochisme... ce qui est parfois "facile".

Dam.