Marie-Madeleine

C'est Marie-Madeleine, une humble pécheresse,
Qui sut apprivoiser le fils du charpentier.
Il ne l'eut pour servante et n'en fit sa moitié,
Mais marcher auprès d'elle était une allégresse.

Les apôtres bientôt la nommèrent prêtresse...
Or cette troupe-là marchait sur les sentiers
Pour parler à chacun d'amour et d'amitié,
Guérir les maladies, soulager la détresse.

Le fils du charpentier comprend qu'il doit mourir.
A Madeleine il dit d'éviter de courir
Aucun risque inutile. Elle dit : Tu ordonnes

Ton propre sacrifice et ton immolation,
Nous laissant dans la crainte et la désolation...
Du fond de mon chagrin, Seigneur, je te pardonne.

Je dois dire que j'éprouve parfois une certaine réticence à faire le lien entre tes écrits et ce que je peux lire de toi par ailleurs sur certains forums...
Cette ambigüité entre tes "poèmes" et tes prises de position me laisse perplexe.
Il va me falloir du temps je pense.

Nilo, entre deux portes.

Et pourtant...Le fils du charpentier vint dans la maison du collecteur d'impôts qui tout de même le reçut. Arriva Marie Madeleine qu'on voulut chasser mais que Jésus retint. Celle ci se jeta à ses pieds et l'honora comme il se devait. Devant l'insistance du maître maison à chasser l'importune il répondit "cette femme a fait ce que toi tu n'as pas fait elle a lavé mes pieds avec ses larmes, les a essuyés avec ses cheveux et oints de parfum..." Si ça c'est pas de l'amour qu'est-ce que c'est ? La dernière tentation du Christ ? J'apprécie toujours ces références aux écritures. Compliments. LOUP.

Toujours du bon travail, solide, bien ficelé. Un plaisir égal de te lire, donc.

Z.