Mozart rend fou

Il le faut bien cet ut
Pour supporter les chignoles
Les chignons de ces folles
En rut

Majeur

Rompre l'angélisme au son d'une perforeuse
Les hommes de bleu grincent la matinale
Implacable insoutenable
Stridence grincheuse

Heurt

Sauve-qui-peut la vie s'affole
Gorgée de bruits mécaniques
Fouettée à coup de triques
Molles

Meurt

Nous partirons sur l'adagio
Toujours renouvelé
Mon aria, mon piano, ailés

Dans une mort sans agios
Vernie

Ultime précaution de rachat
Avant le grand silence

Mozart rend fou

Bonheur !

Le silence est un écho du bruit.
Le silence qui suit [du Mozart] est encore du Mozart

Nilo, remise en rayon.

Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui.

Citation de Sacha Guitry

Oui !

C'est le gang à Wolfgang et l'angélus dama Deus tout à la fois. En vérité, je préfère Schubert, mais la cause à Mozart, tu la défends très bien RATOUNE

Messe en rut

"Nous partirons sur l'adagio
Toujours renouvelé
Mon aria, mon piano, ailés

Dans une mort sans agios
Vernie

Ultime précaution de rachat
Avant le grand silence

Mozart rend fou"

surtout ça....wow wow ...ça c'est un hymne à cette musique!

J'avais envie de cogner dans le Mur à Dédé.
J'aurais pu m'y faire mal.
Au contraire je tombe sur cet adagio, je n'ai pas perdu mon temps.
Je le remets sur la platine.

Nilo, silence.

ha! vive le mur car celui ci m'avait échappée...

Sauge qui veut...on en sème une fois et ça repousse comme des notes.

Mozart en a peut être consommé du coup il a composé même le silence! parait!!!

Sylvie

Humm, humm...tiens donc il y a comme un silence...j'ai envie de me le jouer en contre Ut...Mais tout de même Ratoune ton texte est superbe et mérite mille compliments - LOUP.

De l’union des dieux et de l’éternité,
Naquit le Silence.
Frère des titans il s’impose,
Préside à la création de chaque instant,
Avant l’éclat des sonneries de trompettes,
Quand les clameurs se taisent.

Le temps d’une pause,
Le temps d’un soupir,
Donne le rythme aux sanglots,
Sonne le glas de l’extase…Aussi.

Dans ses points d’orgue redoutables,
Il crie la stupeur,
Manifeste le courroux,
Ou le mépris.

Informe, invisible, insaisissable,
Il fait son lit dans le temps,
Sans que jamais il n’y dorme.

Ami des poètes cependant,
Il convole avec une feuille blanche,
Pour que naisse l’inspiration…

Les dieux sont aphones,
Bien qu’ils se manifestent parfois,
Par un quelconque truchement.
Jean l’Evangéliste s’est trompé,
Au commencement était le Silence
Et le Silence était Dieu…

Parfois, pour sourire au détour d'un bruit, quelqu'un demande : " voulez-vous écouter Mozart ?" Oh, le cri répond " non !" et se perd sous les tables.
Je passe ma semelle sur le " non " unanime histoire d'enterrer la boutade.
Le réel vaut miel pour qui butine l'absurde.

Sous ton Ut qui opère en nous une belle remise de peine, tant inespérée qu'inattendue, la magie de tes mots fait florès !
Souvent Ko après tes lectures, d'un silence entendu.

Dam Kok.

bof
bof
bof

...et nous tairons alors les mêmes choses


ez "le barbier de Belleville"

Marc, je n'ai pas compris si tu débouchais une bouteille de vain, si tu moussais une bière ou bien si Mozart étranglait ton goulot ?
Sinon j'aime bien le "barbier de Belleville " comme coiffeur monde...hein
Dam reviens avant notre enterrement officiel !

Du beau Ratoune, qui se lit(lie?) avec délicatesse. Je suppose que Mozart mérite bien ça.

Z.

Ratoune a écrit:
Sinon j'aime bien le "barbier de Belleville " comme coiffeur monde...hein

1/3 mondain 2/3 mondiste


ez feal flood (pour Nilo)

Ah que voilà un heureux coup dans le Mur à Dédé.

Nilo, silence.

Un coup dans le mur et je tombe sur les travaux d'une Ratoune vénèr.. able !

J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Treizième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...

Dédé.

Un grand moment mélodique !

Un grand merci aux auditeurs pour que Mozart continue de chanter dans la nuit ;-)